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Mayenne : la lutte paie !

Communiqué du 4 juillet 20 h 30

Les 24 millions (10 à Laval, 6 à Château-Gontier et 8 à Mayenne) sont un incontestable ballon d’oxygène pour les hôpitaux publics de la Mayenne. On le doit sans aucun doute à l’engagement des élus en réponse à la forte mobilisation des soignants et de la population de Laval et de l’ensemble du département depuis plusieurs mois. Le ministre a pris le soin de se déplacer dans les 3 hôpitaux et de rencontrer, même brièvement, personnels, usagers et élus. Cette visite dans le nord du département est une première et mérite à ce titre d’être saluée.
Cependant, saluer ces engagements financiers ne peut permettre de masquer la situation générale de la santé qui demeure très préoccupante en Mayenne.
Le manque de médecins, tant en ville qu’à l’hôpital s’aggrave et impacte sérieusement l’accès aux soins des mayennais.
Quant à l’immédiat, l’été s’annonce chaud et sombre. Aucune proposition à ce jour pour offrir un fonctionnement des Urgences et du SMUR garantissant la sécurité de tous, malgré les événements marquants des prochains mois, à commencer par l’étape du Tour de France.
Pire, le « 15 » risque de rester muet certains jours, faute de médecins.
Enfin le ministre n’a réservé que quelques minutes (une quinzaine tout au plus) pour écouter les représentants des usagers. Écoute polie, mais succincte et formelle.
A croire que les usagers des services de santé ne sont (presque) pas concernés par le marasme actuel.
Rien n’est réglé. Ni pour l’accès aux soins en général, ni pour le fonctionnement des hôpitaux, qui risquent bien de se retrouver rapidement dans le rouge, une fois les millions absorbés, si aucune décision essentielle susceptible d’inverser la tendance n’est prise.
Bref tout va rapidement être à refaire.
Mais nous le referons.

 

Communiqué du 3 juillet

Un nouveau comité départemental de suivi des urgences s’est réuni hier mercredi 2 juillet à la préfecture, sous la présidence de Madame la préfète et du directeur général de l’ARS Pays de Loire.
La situation décrite pour l’été est catastrophique.
On n’est même plus capable de nous garantir un SMUR unique pour l’ensemble du département. Plusieurs DIZAINES de plages (jours ou nuits) restent vierges sur le planning de l’été.
Même le SAMU risque de rester muet certains jours en l’absence de médecin urgentiste pour répondre aux appels au 15.
Impensable !

Pour ce qui est du CHNM, sans évolution notable en terme de recrutement médical dans les prochains jours, les Urgences  ne vont plus être ouvertes cet été (et à la rentrée ?) que deux nuits par semaine (mercredis et samedis) et la journée de 8h30 à 16h30.

Cette situation est la conséquence d’années d’abandon de l’hôpital public et d’absence de recrutement médical suffisant.
Il appartient pourtant à l’État de garantir la sécurité des citoyens. L’État a failli. l’État doit réparer.
C’est ce que nous dirons au ministre Yannick NEUDER présent à l’hôpital de Mayenne vendredi 4 juillet après-midi.
AUDACE53 appelle donc tous les mayennais qui le peuvent à se rassembler devant l’hôpital de La Baudrerie à Mayenne ce vendredi à 14h30 pour appuyer l’association qui doit être reçue.
N’acceptons pas ce qu’on nous inflige !

Ardennes : Le grand chamboule tout des hôpitaux des Ardennes

Le communiqué en pdf

Le grand chamboule tout des hôpitaux des Ardennes

C’est la valse des directeurs ! Dans le nord le directeur du CHINA (Centre Hospitalier Intercommunal Nord Ardennes) est promu à l’ARS à Nancy, en remerciement de ses actions énergiques en faveur du redressement financier des hôpitaux : la fermeture de la maternité de Sedan, la réduction des effectifs des personnels (45 Équivalents Temps Plein en moins en un an).

Dans le Sud, la désignation d’un administrateur provisoire est suivie par la fermeture de la chirurgie de Rethel. Si la sécurité est nécessaire, on ne peut que s’étonner que des mesures n’aient pas été prises précédemment pour corriger les dysfonctionnements, sans devoir en arriver à la fermeture ! Ce n’est pas une direction commune avec le CHU de Reims qui assurera la sécurité ! Ce sont les moyens en personnels, en formation, en matériel !

Nous prenons acte de la fidélité des directeurs des hôpitaux et de l’ARS aux consignes gouvernementales, en particulier à la circulaire du premier ministre du 23 avril leur demandant de participer à l’effort de meilleure maîtrise du déficit public. Mais le déficit de soins, c’est un handicap supplémentaire pour notre pays !

Le Comité de Défense des Hôpitaux de Proximité des Ardennes enregistre de plus en plus de témoignages des difficultés d’accès aux soins en ville, comme dans les hôpitaux du département. Il est urgent que des réponses soient apportées, par exemple sur la qualité de la prise en charge des urgences dans le Vouzinois, un secteur géographique particulièrement isolé de notre département : ce n’est même pas dans la feuille de route donnée à l’administrateur provisoire du GHSA (Groupement hospitalier Sud Ardennes). Tout doit être fait pour la réouverture de la chirurgie de Rethel dans les plus brefs délais.

Hôpital Henry Gabrielle : ballade urbaine le 25 juin

L’Association de sauvegarde de l’hôpital Henry Gabrielle n’avait pas appelé à un rassemblement, mais les militants étaient bien assez nombreux pour faire passer un message clair :

Comme vous le savez, nous étions présents devant l’hôpital, à propos des « balades urbaines » organisées par la mairie, les HCL (et suivant les personnes avec qui nous échangions, la métropole)

Une vingtaine de personnes s’étaient inscrites pour cette balade, dont une partie de nos adhérent-e-s, pour savoir si le mairie avait avancé sur son projet médico-social.

Vous allez être surpris, c’est…NON!

Pas de financement, pas de structures de prévus…rien!

Un discours vide, mais bien rodé (par des personnes d’une société privée, Mengrov « agence de désign sociétal »!!).

Comme dit une de nos adhérentes qui a fait la « balade » : « C’était risible, car on retrouve toutes nos exigences…pour le maintien de l’hôpital », hôpital qu’ils veulent fermer.

Il y avait aussi un questionnaire (que l’on va essayer de se procurer) Toujours pour notre adhérente : « Pour ma part vu les réponses de notre groupe, et vu le bien être du parc, on ne risquait pas de cocher du négatif pour l’hôpital »

Après s’être montré à Pierre Bénite, Brignais, Irigny, et St Genis, en 1 mois, on va faire un petit break, mais pas tout l’été, alors tenons-nous prêts.