Créteil : la coordination de vigilance du CHU de Mondor prépare son mois d’action

La Coordination prépare son mois d’action, qui se tiendra du 8 novembre au 8 décembre 2021 et qui se conclura le 9 décembre par un grand débat public, précédé par une projection d’un film.
Ce débat serait l’occasion d’une rencontre entre les personnels de santé, les usagers et les élu.es territoriaux comme parlementaires du département, avec en perspective les échéances de la présidentielle et des législatives.
De 18h30 à 19H30, on commencera par la projection de ce film relatant « le coup de gueule » des personnels hospitaliers de Mondor, lors du premier confinement.
Puis le débat sera lancé vers 19h30/20h, afin de laisser le temps à celles et ceux qui le souhaitent de pouvoir se désaltérer et/ou de se restaurer sur la mezzanine de la Maison des Syndicats-Michel Germa, dont la trés grande salle a été réservée  afin de permettre un maximum de participant·es d’accéder au regard des contraintes sanitaires.
Pour informer de cette initiative, outre ce compte-rendu qui fait office, en interne, d’invitation aux membres de la  Coordination de vigilance, nous ferons un courrier aux organisations syndicales du département, ainsi qu’aux organisations membres de la Convergence des services publics du Val-de-Marne.
Nous diffuserons un quatre pages pour populariser cette initiative auprès de la population, des usagers du GHU, des milliers de signataires de nos pétitions dont les 5000 dernier.es sur la greffe cardiaque dans le Val-de-Marne. Mais nous irons aussi sur les marchés, devant tous les autres hôpitaux et les établissements médico-sociaux du département, pour  leur donner à eux et elles aussi, de la matière à prendre en considération les enjeux de cette soirée après deux ans de pandémie.
Nous élaborerons ce « quatre pages » de la Coordination sur la base des problématiques que nous avons évoquées lors de cette réunion de lundi.
Il sera dans la continuité des Etats généraux de l’hôpital et du médico-social qui se sont tenus le 30 novembre 2019, à Créteil.
Nous reviendrons sur les services menacés et/ou supprimés depuis la pandémie, comme la greffe cardiaque, les difficultés du bâtiment RBI, dit « Reine », la situation des lits SLD et SSR à E.Roux, de la non-création d’un EHPAD public qu’on nous avait vendu pour compenser ces fermetures, de la vente programmée des 2/3 des terrains de cet Hôpital alors que le nombre de personnes âgées va fortement progresser dans les prochaines années, des besoins en moyens financiers, matériels et humains qui n’ont jamais été aussi dramatiques alors que le PLFSS sera discuté au Parlement dans la même période, de la pénurie de médicament qui reste prégnante avec plus de 3200 répertoriés en 2021, sans compter les pénuries vécues pendant la pandémie, des conséquences de l’obligation vaccinale sur les effectifs hospitaliers, des départs de plus en plus nombreux de l’hôpital public par ras-le-bol, de la loi du silence imposée aux projets et aux décisions prises par les DG de l’APHP et du GHU, des méthodes insupportables de gouvernance en matière de direction des ressources humaines et de dialogue social …
Comme on peut le voir, la liste est longue et très documentée, des sujets qui méritent d’être interrogés lors de ce débat. Et les propos tenus par des personnalités du monde de la santé, du Figaro à l’Humanité en passant par le Monde et Libération, ne peuvent que nous conforter sur l’importance de tenir une telle soirée de débat.
Pour avoir une information qui ne se base pas seulement sur l’écoute des personnels et des usagers, des citoyen.nes, de la presse, nous lancerons trés prochainement des demandes de rendez-vous au Président de la CMEL, au Doyen de la Faculté de médecine, au Président de l’UPEC, à celui du Conseil de surveillance du GHU, …
Des applaudissements d’hier pour les HÉROS qu’étaient les personnels hospitaliers et de la santé, au désenchantement voire au désarroi des personnels d’aujourd’hui, on propose le  « STOPSILENCEHOPITAL ».
En menant à bien cette initiative, la Coordination reste dans son rôle depuis plus de 10 ans ! On compte sur chacun·e de vous pour nous aider à en faire un succès.

APHP – Hôpitaux BICHAT et BAUJON – Mobilisation contre le projet de fermeture

A l’appel du comité de défense des hôpitaux Bichât et Beaujon, 300 personnes se sont réunies ce jeudi 1er avril toute la matinée devant l’hôpital Bichat.

L’exigence pour laquelle ce rassemblement a eu lieu est très simple :
le maintien et la rénovation de ces deux établissements hospitaliers, que les décideurs entendent supprimer !

Le communiqué du comité de défense – 01 04 21

Lettre soignantEs Bichat-Beaujon

Tract Bichat-Beaujon

L’affiche

Le lien vers la pétition : https://www.change.org/p/aphp-d%C3%A9fense-des-h%C3%B4pitaux-bichat-et-beaujon?utm_source=share_petition&utm_medium=custom_url&recruited_by_id=1954e550-8b2f-11eb-9ccb-8bf14d0221a7

 

 

 

Communiqué de la Coordination de Vigilance du GHU H.Mondor/A.Chenevier

DEUX MOIS APRES LE S.O.S,
UN MOIS APRES LA LETTRE OUVERTE
IL Y A URGENCE À PRENDRE SERIEUSEMENT EN COMPTE
LES EXIGENCES DES PERSONNEL·LES, USAGERS ET ÉLU·ES

Il y a deux mois déjà, le 4 février 2020, l’intersyndicale CGT-SUD, le C.I.H et le C.I.B de l’hôpital Henri Mondor de Créteil lançait un S.O.S., qui, à la lumière de la situation que nous
vivons aujourd’hui, montre qu’il n’était en rien symbolique.
Il y a un mois, en amont de la pandémie, la Coordination dans sa lettre ouverte faisait part, à tous les candidat·es aux élections municipales, de la situation particulièrement préoccupante
du Groupe Hospitalier Universitaire (GHU) H.Mondor – A.Chenevier -E. Roux – G. Clemenceau – Joffre Dupuytren.
Au delà de notre GHU, ce sont 72 000 lits qui ont été supprimés à l’Hôpital Public en 15 ans, dont 4200 depuis 2018. Ce sont des milliers de lits de réanimations qui manquent
aujourd‘hui comme les 92 services d’urgences fermés en 20 ans et les 70 000 postes d’infirmièr·es en 10 ans.

Nous ne nous réjouissons pas de cette situation mais force est de constater que les alertes que nous avons lancé depuis dix ans étaient justifiées et dramatiquement justes.
Mais concrètement nous nous inquiétons qu’aucune décision, à la hauteur des exigences nécessaires à la situation actuelle comme à celle « du jour d’aprés », n’ait été prise.
Le Directeur général de l’APHP qui s’apitoie aujourd’hui sur cette situation a superbement ignoré toutes nos alarmes, nos mises en garde, maintient aujourd’hui encore sa volonté de
fermer 50% des lits de Soins de Longue Durée (SLD) dans les établissements de l’AP-HP, en accord avec l’Agence Régionale de la Santé d’ile de France(IDF).
Pourtant, sur la base des informations qui nous parviennent, la situation dans notre département du Val-de-Marne est plus qu’alarmante tant à l’hôpital que dans les EHPAD publics et privés.
Dans ces derniers, les salarié·es et agent-e-s du secteur témoignent, toutes et tous, de leur grande détresse face à la peur de contracter le virus et le transmettre à leur famille et aux
résident-e-s. La pénurie de masques, de matériel de protection, de tests de dépistage systématique dans les EHPAD fait craindre une situation qui confirmerait l’aberration des
mesures de fermetures de lits en gériatrie (comme d’autres), au regard du constat fait par le gouvernement lui-même, après le rapports de la mission flash sur l’état catastrophique des
EHPAD et le manque de moyens alloués à la dépendance.
Nous refusons qu’il faille une nouvelle situation de crise sanitaire pour se rendre compte du sort réservé aux personnes âgées en fin de vie dans notre pays ! Nous ne devons pas, comme le demande les professionnel·les, laisser les équipes des EHPAD seules face à la crise !
Dans tous les établissements hospitaliers, les personnels sont en « surchauffe », fatigués et ont peur par manque de moyens et d’informations. Ils ont le sentiment que leurs demandes,
quoiqu’en dise M. Hirsch, ne sont pas prises en considération.
Pour notre part nous tenons à souligner le sérieux et l’abnégation des personnels de santé des hôpitaux et des EHPAD comme des équipes syndicales du département.
Nous notons le nombre important de cas de COVID-19 parmi les personnels du GHU, comme du CHIC et du CHIV, où les masques FFP2 et les solutions Hydro alcooliques sont donnés au compte-gouttes, ce qui pose problème que ce soit lors des transferts des patients « covid+ » vers les unités dédiées créées dans ces hôpitaux ou lorsque les patients présentent des
troubles cognitifs, rendant le confinement et les soins très compliqués. Il est donc indispensable que ces matériels soient distribués en nombre suffisant pour les protéger.

Le regroupement des centres d’appels, que nous dénoncions récemment, pose aussi problème, l’interdiction des visites entrainant un nombre important d’appels journaliers dans les services.
Nous sommes aussi inquiets pour les hôpitaux grande couronne (Clemenceau ou DUPUYTREN ou Paul Doumer par exemple) en raison de leur éloignement des centres de dépistage.
La transformation du bâtiment Réanimation-Blocs-Interventionelle(RBI) à Mondor, en unité d’accueil de patients covid-19 sans moyens -matériels et humains- connus confirme le manque de lits. Cela est à rapprocher du nombre de services et d’hôpitaux fermés. Une situation d’autant plus préoccupante que l’on s’attend à une hausse des besoins en Ile de France, avec un pic proche de 2400 patients au 6 avril.
Il nous faut aussi relayer le besoin de masques chirurgicaux pour TOUS les patients hospitalisés en Hospitalisation à Domicile (HAD) et de masques FFP2/FFP3 pour TOUS les
soignants HAD prenant en charge des patients Covid +.
Nous exigeons le dépistage de TOUS les patients symptomatiques hospitalisés en HAD et des masques FFP2 pour les soignants des patients symptomatiques en attente de dépistage ainsi que celui de TOUS les personnels symptomatiques et/ou en contact sans protections avec des personnes infectées. Nous exigeons des sur-chaussures ainsi que de vraies blouses de protection (type chimio), plutôt que les sur-blouses toutes fines qui se déchirent pour un rien.
Il faut prendre en considération les demandes des organisations syndicales du respect de la durée du temps d’isolement des personnel·les dépisté·es Covid +, de leur éxigence d’une
augmentation immédiate des salaires, de l’embauche de personnels et la stagiarisation des CDD ainsi du maintien de la durée légale du travail à 35 h hebdomadaire.

Conscient que dans ce contexte difficile et angoissant les directions et les équipes d’encadrement sont conduit à organiser le travail sur des plages de 12h, le personnel a besoin d’être rassuré sur l’aspect exceptionnel de ces organisations et ont besoin de savoir officiellement qu’elles n’ont pas vocation à perdurer. C’est pourquoi elles et ils sont sensibles aux gestes de solidarités des citoyen·nes, leurs applaudissements comme les pancartes de soutien à ne rien lâcher.

Cela exige que les coupes dans le budget 2020 de la Santé soient annulées et que l’ONDAM soit porté à 4,4%, indépendamment des dépenses liées au COVID 19. Il en va de l’avenir de notre sécurité sociale comme à l’automne prochain du financement de la dépendance.

Contact : Dr Fabien Cohen, 0607285022,
Porte-parole de la Coordination de vigilance du GHU H.Mondor/A.Chenevier

Le communiqué

Communiqué de la Convergence Nationale des Services Publics : Covid-19 : Alsace, Ile De France… Même politique, même résultat !

On entend M. Martin Hirsch, directeur général de l’Assistance Publique / Hôpitaux de Paris (APHP) sonner l’alarme.

L’Ile-de-France serait sans tarder dans la même situation sanitaire que l’Alsace. La faute à qui ?

  1. HIRSCH OUBLIE DE PRÉCISER QU’IL MAINTIENT SES PLANS DE RETOUR À L’ÉQUILIBRE BUDGÉTAIRE. La réduction des moyens, de lits, la fermeture d’établissements sont toujours d’actualité. Pourtant, les syndicats, les médecins l’ont alerté depuis longtemps.

Ainsi pour l’hôpital Emile Roux dans le Val-de-Marne, IL MAINTIENT LA FERMETURE de 150 lits dans le cadre de son plan de fermeture de plus de 1000 lits de soins de longue durée. Et ce malgré les rapports parlementaires, les rapports officiels qui, depuis des années, tirent la sonnette d’alarme sur l’état de notre système de santé.

Après M. Hirsch, le gouvernement laisse entendre que c’est la fatalité si la France manque de tout. Or ce n’est que le résultat d’une politique délibérée. Mulhouse, Paris, Marseille sont dans la même situation ! La destruction de l’ensemble de nos services publics et de la sécurité sociale est planifiée méthodiquement sous l’égide de l’OMC, par nos gouvernements et la Commission européenne. Elle se poursuit et s’aggrave depuis des décennies.

LES POLITIQUES D’AUSTÉRITÉ ONT CONDUIT À CE QUE «LA 5ÈME PUISSANCE DU MONDE» SERAIT IMPUISSANTE FACE À CETTE PANDÉMIE CONTRAIREMENT À LA CORÉE DU SUD, TAÏWAN OU LE VIET-NAM. CES DIFFICULTÉS SONT LE RÉSULTAT DE CHOIX POLITIQUES DE DESTRUCTION DE NOS OUTILS COLLECTIFS ET L’ABANDON DES POLITIQUES D’AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE. IL EST TEMPS D’ARRÊTER CETTE POLITIQUE CRIMINELLE POUR BÂTIR, ENSEMBLE, UNE SOCIÉTÉ SOLIDAIRE AVEC AU CŒUR LES SERVICES PUBLICS, LA JUSTICE SOCIALE ET LA SÉCURITÉ SOCIALE.

Le communiqué

Les nouvelles de fin janvier : revue de la presse et d’internet

Quelques exemples de mobilisation

Angers : une opération flash à la maternité : l’article d’Ouest France du 27 janvier

Grève du codage : l’APHP menace le personnel gréviste de sanction. Le site d’Europe 1 le 27 janvier

Rennes :  51 professeurs et médecins du CHU démissionnent de leurs fonctions : l’article de Ouest France du 27 janvier

Pontoise : Avocats et blouses blanches unissent leurs forces : l’article de L’Humanité du 27 janvier

Même le Conseil National de l’Ordre des médecins intervient ! Le communiqué

« J’ai décidé de démissionner, car ce que je fais n’est plus éthique » sur le site de Pratique

Et toujours de mauvaises nouvelles pour les hôpitaux

Indre et Loire : les hôpitaux de Chinon et Loches sous surveillance financière de l’ARS : l’article de France bleu du 27 janvier

Jura : une quatrième femme accouche sur la route : l’article de Actu.orange du 28 janvier