Le Collectif Santé Voironnais était présent à cette manifestation (voir le tract d’appel joint), pour rappel Yannick NEUDER est député de la 7éme circonscription de l’Isère et Rapporteur Général de la Commission des Affaires Sociales à l’Assemblée Nationale.
Une centaine de personnes, surtout des retraités et des personnels soignants de la CGT.
Yannick Neuder a reçu une délégation pendant 1h30 au cours de laquelle la délégation syndicale a posé en préalable la nécessaire défense de notre Sécurité Sociale dont le financement doit être assuré par les cotisations (le député parle beaucoup de charges et d’impôts).
Le porte parole a insisté sur les difficultés d’accès aux soins dans le territoire Entre Bièvre Et Rhône – EBER- (l’ARS a classé en ZIP -Zone d’Intervention Prioritaire- et ZAC -Zone d’Action Complémentaire les 37 communes de EBER).
La délégation a demandé la fin du numerus apertus (accord du député) ainsi que la nécessaire régularisation des travailleurs et travailleuses sans papiers aussi bien dans la santé que dans toutes les activités.
Elle a réaffirmé que la défense de leurs droits, un salaire digne de leurs qualifications, la reconnaissance de leurs compétences permet leur intégration en France car nous avons besoin d’eux et d’elles.
Elle a mentionné la disponibilité de 50 médecins cubains et une urgentiste algérienne qui a échappé à une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) grâce au soutien la CGT mais qui n’a toujours pas le droit d’exercer (on lui demande 4 ans d’études médicales supplémentaires en langue française !).
Le député a accepté que CGT soit membre du comité de pilotage pour la création d’un Centre de Santé sur EBER
La délégation considère qu’une victoire est possible sur ce Centre de Santé et qu’il faudra s’en servir pour faire « tache d’huile » sur le département puis sur la région avec l’ARS.
C’est par ces actions qu’on avance !
Catégorie : Actions et interventions
Granville : le comité dénonce les suppressions de personnel à l’hôpital. Pour lui la Sécurité Sociale n’est pas malade de ses dépenses mais de ses recettes et c’est un choix politique.
Communiqué : La santé des immigrés ne peut être l’objet d’un marchandage
La santé des immigrés ne peut être l’objet d’un marchandage
Pour faire passer par 49.3 sans être censuré un budget de la Sécurité Sociale catastrophique pour l’accès aux soins et les personnes en perte d’autonomie, le Premier ministre est prêt à une odieuse concession : « réduire le panier de soins » auquel ont droit les étrangers dans notre pays, réduire l’Aide Médicale d’Etat (AME).
Ce serait une faute éthique grave, l’oubli des valeurs de fraternité de notre République. Une précédente tentative en 2022 de remise en cause avait d’ailleurs soulevé un tollé chez des médecins de tout bord politique en s’appuyant sur le code de déontologie médicale et le serment d’Hippocrate.
Ce serait une erreur sanitaire majeure en facilitant la transmission de maladies infectieuses, en retardant des prises en charge au stade de complications évitables.
C’est enfin économiquement absurde, les dépenses liées à l’AME, au demeurant inscrites au budget de l’État, représentent moins de 0,5% des dépenses de l’assurance maladie.
En donnant des gages au Rassemblement National sur une mesure avant tout symbolique d’une volonté de division, là où il faudrait au contraire rassembler notre pays pour améliorer l’accès aux soins de toutes et de tous sans aucune discrimination, Michel Barnier commettrait une faute politique gravissime.
L’AME ne souffre pas d’abus quand, d’après une étude de l’IRDES de 2019, seul un sans papier sur deux éligibles en bénéficie ! Pour la Coordination des comités de défense des Hôpitaux et Maternités de proximité, Il faudrait au contraire en faciliter l’accès.
Charleville-Mézières : une réunion publique réussie
La salle était pleine, à l’appel d’organisations syndicales, politiques, mutualistes, de la LDH et du comité de défense des hôpitaux pour écouter Victor Duchesne, Docteur en économie, parler de la Sécurité Sociale, les artifices de la dette que les gouvernements successifs veulent lui faire porter, mais aussi le but caché des mesures pour dénaturer le sens de la Sécurité Sociale.