St Méen le Grand : une marche citoyenne contre la fermeture du service de SSR

Mille personnes dans la rue pour défendre l’hôpital

L’annonce de la fermeture du Service de soins de suite et de réadaptation (SSR) de l’hôpital de Sain-Méen a entraîné la création d’un collectif citoyen qui a appelé à une marche le 12 novembre. Hélène Derrien y représentait la Coordination.

Nantes : pour qui roulent l’ARS et le gouvernement ?

Le collectif nantais pour le droit à la santé et à la protection sociale pour toutes et tous a appris voici quelques semaines par la presse que le CHU de Nantes a vendu une partie de son terrain situé à l’hôpital Laënnec et que l’ARS y a donné l’autorisation d’exploitation de 200 lits de Soins de Suites et de Réadaptation au groupe privé à but lucratif et coté en bourse LNA Santé, ceci alors que le CHU avait proposé son propre projet public.

Le communiqué du collectif

Ruffec se prépare pour le 4 décembre

Des milliers de lits supplémentaires ont été fermés temporairement ou définitivement en 2021 partout en France.
 
A l’hôpital de Ruffec ce sont :
→ 15 lits de SSR sur 35 toujours fermés depuis 6 mois.
→ 14 lits de Médecine sur 29 ouverts ou fermés alternativement.
Des Urgences surchargées faute de lits disponibles en aval pour accueillir tous les malades.
Faute de solutions, certains malades, souvent âgés, sont renvoyés ou maintenus au domicile alors qu’ils nécessitent une hospitalisation, mettant la médecine de ville de premier recours, les malades et leurs familles dans des situations ingérables.
Inadmissible, intolérable …
 
Alors, le 4 Décembre, Ruffec sera présent par une action locale.

Caravane de voiture le matin pour aller vers un stand au champ de foire de Ruffec

avec un temps fort de rassemblement à 14 h 30

L’appel à l’action du 4 décembre

A Ruffec s’engage aussi une grande campagne de pétition

La pétition

Le tract d’explication

 

 

 

Sedan : fermeture du service des Soins de Suite et Réadaptation (SSRA) de l’hôpital de Sedan

Cette fermeture a été annoncée comme provisoire par manque de médecins le 12 octobre lors d’une réunion convoquée la veille, précisant que les personnels auraient bien une nouvelle affectation au 1er novembre au plus tard. Il semble bien que le provisoire soit parti pour durer.

La situation de l’hôpital de Sedan est conforme au constat que la Coordination des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité fait au niveau national. On constate la suppression de lits de SSRA dans le secteur public et leur multiplication dans le secteur lucratif avec une marchandisation des soins que nous dénonçons fermement. D’autre part, les usagers et les personnels craignent d’être obligés de faire des déplacements importants pour se soigner ou pour travailler.

Nous avons appris par ailleurs que des élus s’inquiètent de la pérennité de la maternité de Sedan, ces mêmes élus qui étaient favorables à la fusion des hôpitaux Nord Ardennes qui transforme nos hôpitaux public de proximité en coquilles vides.

Plus que jamais dans les jours qui viennent il faudra que les usagers et les personnels se mobilisent pour mettre fin à la privatisation rampante et galopante de notre système de santé. Le Comité de défense des hôpitaux et maternités de proximité des Ardennes fera preuve de vigilance et tiendra informée la population de l’évolution de la situation

.Le communiqué

Communiqué de la Coordination : danger majeur pour l’accès aux soins

DANGER MAJEUR POUR L’ACCÈS AUX SOINS !

La prise en charge aux urgences est menacée

Cet été 2021 bat tous les records de fermetures de services d’urgences et de SMUR, totales ou nocturnes, en cours ou annoncées pour les jours à venir  : Senlis, Toul, Montaigu, Sarlat, Nérac, Luçon, Pont à Mousson … . La liste est d’autant moins exhaustive que l’on apprend parfois seulement à posteriori le non fonctionnement d’un SMUR une nuit, un week end ou plus. C’est une mise en danger de la vie des populations concernées avec des retards inévitables de prise en charge et l’aggravation des conditions d’accueil dans les services d’urgences ouverts, tant dénoncée par les personnels.

Un manque de médecins entretenu malgré les discours sur le numerus clausus

Si les causes du manque de médecins urgentistes sont anciennes, le gouvernement actuel ne fait rien pour les retenir à l’hôpital public, laissant les ARS valider des projets de services d’urgence privés dans les grandes villes, attractif pour les médecins car sans fonctionnement 24h/24 et avec de meilleures rémunérations, comme pour les centres de vaccination. Il ne prépare pas l’avenir en se contentant de jouer sur les mots, tout en renforçant la sélection des étudiants en médecine en fin de première année.

Tous les services de soins de l’hôpital public sont en crise

Ces fermetures de services d’urgences ne sont d’ailleurs que la partie la plus voyante du manque de professionnels de santé tant à l’hôpital que pour les soins de premiers recours. Des services comme les SSR ferment faute de personnel et des malades sont dirigés vers le secteur privé lucratif, avec des restes à charge élevés. Le gouvernement aurait-il fait une croix sur l’hôpital public pour favoriser les chaînes de cliniques privées ?

La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité exige des moyens pour les hôpitaux, des mesures d’urgence et la formation de personnels de santé en nombre suffisant. Elle demande la transparence sur toutes les fermetures même temporaires de services d’urgence et de SMUR. Elle refuse toute privatisation des hôpitaux publics, que ce soit en les mettant en concurrence avec les établissements privés, existant ou en cours de création, ou de façon rampante par l’introduction à l’intérieur de l’hôpital public de structures de droit privé (maisons de garde, Happytal, etc.) ou par l’externalisation de certains services.

Le communiqué en pdf