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Luçon : le rassemblement du 28 septembre

Rassemblement hebdomadaire vendredi dernier devant les urgences de l’hôpital de Luçon avec la présence de Pierre Henriet député Horizon réélu grâce au Front républicain, de Dominique Bonin, maire de Luçon, Arnaud Charpentier, conseiller départemental et d’une trentaine de citoyennes et citoyens.
Dans son allocution d’Évelyne Deluze, Présidente de l’ADSP a rappelé les exigences d’un hôpital de proximité de plein exercice défendues depuis 160 semaines, l’effondrement de l’hôpital public en Vendée . Le député a reconnu que les mesures gouvernementales depuis 2017 n’ont pas réussi à maintenir l’hôpital public à flot ( y compris la suppression du numerus clausus et les mesures du Ségur de la santé) ni augmenté son attractivité pour le personnel contrairement à ce qu’il affirmait les années précédentes et qu’il a soutenu par ses votes à l’Assemblée.
Bien qu’il admette qu’un effort financier considérable soit nécessaire tant pour le financement de la Sécurité Sociale que pour la formation des médecins, dentistes, pharmaciens et personnels soignants, il doute très fort que ce soit le cas lors du vote de la loi de finances et de la loi de finances de la Sécurité Sociale 2025 au Parlement.
Nous verrons bien quels seront ses votes!
PJ : l’assemblée et le député Pierre Henriet signant la pétition contre les restes à charge que lui présente Antoinette de l’ADSP .

 

Communiqué : La Coordination Nationale des Comités de défense a pris acte de la nomination du nouveau gouvernement.

Le communiqué en pdf

La Coordination Nationale des Comités de défense a pris acte de la nomination du nouveau gouvernement.

L’accès aux soins est une des deux préoccupations majeures de la population de notre pays. Face à la désagrégation du système de santé des mesures urgentes s’imposent autour de quatre principes : services publics, saut quantitatif et qualitatif dans la formation des soignants, réelle démocratie en santé, financement suffisant

– Services publics : l’hôpital public doit être privilégié et sa proximité renforcée. Il n’est pas acceptable que des sociétés au seul but de profit s’enrichissent sur la santé, les médicaments, la perte d’autonomie. Un service public de soins de premier recours autour de centres de santé non lucratifs doit être impulsé nationalement.

– Formation des soignants : elle nécessite un bond quantitatif et qualitatif. Les formations doivent être démocratisées en salariant les étudiants en échange d’un engagement de service public. L’appel des doyens des facultés de médecine doit être entendu dès le budget 2025 de la nation. Sans moyens nouveaux, former plus de médecins est difficile et c’est pourtant indispensable pour que la situation ne soit pas pire d’ici 10 ans !

– Démocratie : les élus, les représentants des personnels et des usagers doivent avoir des droits décisionnels dans toutes les instances et les ARS ne jouer qu’un rôle d’appui technique, dans le cadre du respect de l’égalité territoriale et des règles décidées par la représentation nationale. Les salariés de la santé et du médico-social, avec leurs organisations syndicales, doivent avoir des nouveaux droits dans l’organisation du travail pour que leur éthique soit respectée en remettant le malade au cœur du dispositif et non la rentabilité.

– Financement suffisant. La FHF demande 6% d’augmentation de l’ONDAM simplement pour stopper l’aggravation des déficits des hôpitaux. Il n’est pas anormal que dans une société qui vieillit les dépenses de santé augmentent, nécessitant des ressources financières nouvelles. Simplement, la justice fiscale et sociale doit être une réalité et pas seulement un slogan. Nous faisons notre le principe de la Sécurité Sociale : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». La Coordination refuse toute augmentation des restes à charge en santé (franchises, arrêt de travail, remise en cause des ALD …)  et continue à faire signer la pétition initiée avec Convergence des Services Publics :  https://www.leslignesbougent.org/petitions/en-finir-avec-les-restes-a-charge-pour-les-malades-17430/. Toute remise en cause de l’AME serait inacceptable. Elle doit même être améliorée.

Enfin, la Coordination souhaite attirer l’attention de la ministre sur l’urgence de régler la situation des praticiens à diplôme hors union européenne (PADHUE), laissée en suspens du fait de la vacance gouvernementale.

Bagnères de Bigorre : le comité a rencontré le nouveau directeur.

Un directeur a enfin été nommé à l’hôpital de Bagnères de Bigorre : cela faisait des années qu’il n’y en avait plus et c’est un succès de la mobilisation.

C’est d’ailleurs lui qui a demandé à rencontrer le comité !

Le compte-rendu de l’entrevue

De nouvelles inquiétudes se font jour : Un centre d’imagerie médicale ( radio, échographie, mamographie ) privé à but lucratif ( cabinet Christophe Nomblot ) va être installé à Pouzac, commune qui touche Bagnères. Ce projet a été bâti dans le plus grand secret, et lorsqu’il était très avancé, le comité l’a appris par la presse. Il est évident que l’ARS a dû donner son accord sans communiquer. Le comité est donc très inquiets de l’avenir du service radio de l’hôpital public de Bagnères.