Le Collectif Santé Voironnais était présent à cette manifestation (voir le tract d’appel joint), pour rappel Yannick NEUDER est député de la 7éme circonscription de l’Isère et Rapporteur Général de la Commission des Affaires Sociales à l’Assemblée Nationale.
Une centaine de personnes, surtout des retraités et des personnels soignants de la CGT.
Yannick Neuder a reçu une délégation pendant 1h30 au cours de laquelle la délégation syndicale a posé en préalable la nécessaire défense de notre Sécurité Sociale dont le financement doit être assuré par les cotisations (le député parle beaucoup de charges et d’impôts).
Le porte parole a insisté sur les difficultés d’accès aux soins dans le territoire Entre Bièvre Et Rhône – EBER- (l’ARS a classé en ZIP -Zone d’Intervention Prioritaire- et ZAC -Zone d’Action Complémentaire les 37 communes de EBER).
La délégation a demandé la fin du numerus apertus (accord du député) ainsi que la nécessaire régularisation des travailleurs et travailleuses sans papiers aussi bien dans la santé que dans toutes les activités.
Elle a réaffirmé que la défense de leurs droits, un salaire digne de leurs qualifications, la reconnaissance de leurs compétences permet leur intégration en France car nous avons besoin d’eux et d’elles.
Elle a mentionné la disponibilité de 50 médecins cubains et une urgentiste algérienne qui a échappé à une OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) grâce au soutien la CGT mais qui n’a toujours pas le droit d’exercer (on lui demande 4 ans d’études médicales supplémentaires en langue française !).
Le député a accepté que CGT soit membre du comité de pilotage pour la création d’un Centre de Santé sur EBER
La délégation considère qu’une victoire est possible sur ce Centre de Santé et qu’il faudra s’en servir pour faire « tache d’huile » sur le département puis sur la région avec l’ARS.
C’est par ces actions qu’on avance !
Catégorie : Hôpital
Luçon : comme tous les vendredis un rassemblement
Decize : le comité présent lors de « l’hôpital de campagne »
Compte rendu de l’Hôpital de Campagne
mené par le Maire de Decize
19 Novembre 2024
Un « hôpital de Campagne » a été organisé par le Maire de Decize sur la journée, à la salle des fêtes de cette commune, réunissant environ 250 personnes .
Cela fait suite à l’arrêté qu’elle avait pris « d’interdiction de tomber malade ».
Les PADHUEs , Praticien à Diplôme Hors Union Européenne, sont venus nombreux à l’appel de Mme le Maire de Decize afin de rencontrer la population du Sud-Nivernais.
Nous, Comité de Défense adhérent à la Coordination Nationale de Défense des Hôpitaux de Proximité, avions installé un stand afin de faire connaître note opinion sur cet « Hôpital de Campagne », sur les PADHUEs et sur la situation du Sud-Nivernais.
Si nous sommes complètement d’accord sur la démarche et sur la venue des PADHUEs sur le Sud-Nivernais, nous insistons pour que les Parlementaires légifèrent sur la titularisation de ces PADHUEs que tout le monde attend avec impatience.
Nous avons largement expliqué qu’à Vierzon, 1 « Centre de Santé » tourne avec des PADHUEs en toute légitimité alors que ceux venus à Decize nous explique avoir eu une fin de recevoir de la Direction de l’Hôpital du site.
Sous quels critères un hôpital, manquant d’intervenants, se permet de refuser ces PADHUEs, ou bien alors il y a plusieurs France dans notre pays.
On nous explique que l’hôpital de Nevers utilise ce type de personnel, il nous reste à vérifier cette information, alors pourquoi Decize, qui est dans le même GHT, refuse.
Bien entendu nous réfutons les salaires pratiqués pour ce personnel médical, à savoir entre 1500 et 2000€, on se moque de la qualification.
Sur nos contacts avec la population, très intéressée par nos écrits distribués, les usagers sont étonnés que l’on ne fasse pas les choses comme à Vierzon ou ailleurs, ils sont tout aussi étonnés lorsqu’ils se rendent compte de qui prend les décisions de blocage, (direction d’un hôpital, Conseil de l’Ordre des médecins), tout ce beau monde décidant de l’avenir de leur santé et de leurs besoins à leur place.
Notre rencontre avec un chirurgien cardiaque, d’origine Maghrébine, ne pouvant obtenir la nationalité Française, malgré son mariage avec un Français pendant ses études, travaillant comme Aide Soignante dans les hôpitaux Parisiens.
Elle a passé son habilitation d’Urgentiste, (en cours d’approbation), mais elle ne pourra opérer, ni exercer son vrai métier de formation.
Elle nous explique que sa vie est en France, et que sa vocation est s’investir pour la santé des usagers, alors pourquoi ne pas valider ses acquis donc la titulariser.
Nous comprenons que nous ne pouvons, en France, faire n’importe quoi et qu’il faille prendre des précautions sécuritaires, mais dans la discussion, nous nous rendons compte que les PADHUEs dans les hôpitaux prennent les décisions comme un médecins Français, bien entendu sous la responsabilité d’un Praticien Hospitalier, mais que bien souvent ce dernier n’est pas présent lors de l’intervention ou l’établissement d’une ordonnance.
Nous avons même la réflexion d’un Médecin PADHUE, au représentant du Conseil de l’Ordre : ce sont nous qui formons vos futurs Docteurs Juniors et pourtant vous refusez notre validation.
Un médecin PADHUE exerçant sur Marseille s’adresse à tous afin de dire son désarroi pendant la COVID, en rappelant qu’il n’est payé que 1550€/mois, lorsque tous les fonctionnaires ont touché la prime COVID entre 500 et 2000€, eux travaillant jusqu’à 70 consultations/Jour (35 le matin et 35 l’après-midi), avec la peur d’attraper cette maladie et risquer leur vie, n’ont pas touché 1 centime, et malgré sa demande de 1€ pour pouvoir dire qu’on les a récompensés de leur implication, la réponse du Ministère de la santé a été : vous n’êtes pas fonctionnaire, et de surcroit cet homme a été décoré de la Légion d’Honneur par le Président de la République pour ses bons et loyaux services pendant la COVID et ne peut être titularisé .
Tous se sont esclaffés : C’EST UN SCANDALE, y compris les élus présents l’après-midi.
Ce compte rendu est pour la matinée du 19 Novembre 2024, qui pour nous a été très positive pour nos rencontres avec les usagers, nous feront ultérieurement le compte rendu de l’après-midi, qui pour nous a été une réunion politique unilatérale PS sans débat avec les usagers présents.
Maternités : Réponse à la mission sénatoriale
Deux gynécologues, les Dr J. Dietsch, 1er coordonnateur du Réseau Périnatal Lorrain (2001-2005) et F. Pfeiffer gynécologue-obstétricien ont adressé une réponse au rapport sénatorial de la mission périnatalité 2024
Saint-Affrique en action pour la réouverture complète des urgences
6 novembre
Le 6 novembre une cinquantaine d’habitants du secteur de soins ont envahi les bureaux de la Direction et symboliquement fermés les bureaux des Directeurs dont le travail n’est que d’organiser la fermeture des urgences.
Le reportage de Radio-St Affrique
Le reportage de France 3
12 novembre
Le 12 novembre une délégation du Manifeste a été interpeler les (quelques) participants à la dite Assemblée Générale du Groupement de Coopération Sanitaire (le GCS-fusion) des hôpitaux de Millau et St Affrique.
La caricature anti-démocratique de cette instance s’est manifestée clairement puisque la douzaine de participant.e.s sur 23 n’aura même pas fait semblant de voter les décisions du seul Directeur.
Il est confirmé que les hôpitaux de Millau et St Affrique paient pour les promesses du ministère, de la Région ou du Département au détriment des soins.
Quand le GCS-fusion dit qu’il paie, les hôpitaux de Millau et St Affrique paient. Quand le GCS-fusion dit qu’il rembourse les hôpitaux de St Affrique et Millau ce ceux eux qui paient…