Le CV 70 a tenu un stand au marché de Lure le 5 novembre afin de faire signer la pétition sur les restes à charge ( Michel, Patrick, François et Catherine). La municipalité nous a fourni un emplacement gratuit.
Cela a été l’occasion d’échanges avec pas mal de personnes qui maintenant voient concrètement l’impact financier des restes à charge, en particulier les gens qui reçoivent les factures des franchises et forfaits. Les problématiques de transport sont très évoquées car prégnantes dans notre secteur rural où l’accès aux soins devient compliqué par manque de professionnels et s’éloigne géographiquement de plus en plus.
Nous avons pu aborder aussi le projet de loi de financement de la sécurité sociale qui est d’actualité.
Nous avons recueilli ce matin-là 60 signatures qui s’ajoutent aux 156 recueillies lors des BIO’Jours de Faucogney.
Catégorie : Financement
Les fiches de formation
FICHE PLFSS 2023
FICHE_centres de sante 2022
Diaporama fait par le comité de Ruffec sur le financement du système de soins
Les fiches de formation 2023
FICHE FORMATION_0_présentation des fiches
FICHE FORMATION_1_Présentation de la Coordination
FICHE FORMATION_2_Démocratie-sanitaire
FICHE FORMATION_3_ politiques de santé
FICHE FORMATION_4_organisation de l’hôpital
FICHE FORMATION_5_Commission des Usagers
FICHE FORMATION_6_ Une privatisation rampante
Argumentaire contre la loi HPST – Février 2009
Présentation de la CN et prises de position
La plaquette anniversaire des 20 ans de la Coordination
(un format de meilleur qualité pour impression peut être disponible sur demande)
La plaquette de présentation de la Coordination
Maternités : la proximité, c’est la sécurité 2023
Plan d’urgence pour la démographie des personnels de santé – 2022
Diaporama fait par le comité de Ruffec sur le financement du système de soins
Le texte de l’AG des comités du 19 mars 2023
Pour un service public sanitaire égalitaire et solidaire de proximité février 2022
Appel unitaire à manifester pour la défense des services publics – 26 mai 2018
Les propositions de la Coordination Nationale janvier 2017
Motion sur les maternités et les déserts médicaux Rencontre de Briançon 11 novembre 2012
Dénonciation de la privatisation et de la marchandisation de la santé Rencontre d’Aubagne – Mars 2012
Maternités fermées, centres d’IVG menacés, notre santé en danger ! – aout 2011
« Manifeste pour la santé, la solidarité et la proximité » Rencontre de Brive 28 novembre 2010
Pour le retrait de la loi Bachelot 2008
Résolution : Pour maîtriser la démographie médicale Rencontre de Gisors Novembre 2006
Programme issu des rencontres de Thouars 2005
Appel fondateur 4 avril 2004
Bergerac : Sécurité sociale Chronique d’un dépeçage annoncé
Sécurité sociale
Chronique d’un dépeçage annoncé
Le gouvernement a présenté jeudi 11 octobre le projet de loi de financement de la Sécu (PLFSS) avec un manque de recettes de 16 milliards (appelé déficit ou trou de la sécu par les fossoyeurs libéraux).
Depuis le plan Juppé de 1996 et ce année après année une lente rupture est programmée avec la vocation originelle de notre sécurité sociale telle qu’elle été pensée par le CNR (Conseil National de la Résistance) et mise en place par les ordonnances de 1945 (4 et 19 octobre).
Revenons à l’origine :
Article 1 de l’ordonnance du 4 octobre 45 :
« Il est institué une organisation de la sécurité sociale destinée à garantir les travailleurs et leurs familles contre les risques de toute nature susceptibles de réduire ou de supprimer leur capacité de gain, à couvrir les charges de maternité et les charges de famille qu’ils supportent ».
Cette ordonnance inscrivit les véritables objectifs de la sécurité sociale autour d’une organisation unique, d’une cotisation unique, la solidarité et la gestion des caisses par les assurés eux-mêmes et en particulier par la démocratie et l’élection des conseils d’administration des caisses.
Le but de ces gouvernants est bien de faire profiter un maximum les entreprises privées, industries du médicament, laboratoires privés, médecine libérale, cliniques privées au détriment du service public de santé.
En 2025 les consultations chez un médecin généraliste vont passer à 30 euros et vous serez moins remboursés par la sécurité sociale (de 70 à 60%). Conséquence : les mutuelles vont augmenter leurs tarifs pour compenser cette baisse. Rappelons que 3 millions de personnes en France n’ont pas de mutuelle.
Après le doublement des franchises médicales le reste à charge est de plus en plus important et grève les budgets des plus modestes.
Les arrêts de travail seront moins indemnisés (plafond des 50% des IJ à 1,4 au lieu de 1,8 smic).
La revalorisation des pensions de retraite sera bloquée 6 mois alors que 5,7 millions de retraités vivent avec moins de 1000€ de pension 74% sont des femmes.
Pour les entreprises les cotisations sociales vont augmenter de 2% de 1 à 1,3 smic et baisser de 1,3 à 1,8 smic. Cela rapporterait 2 milliards. Rappelons que les exonérations de cotisations sociales (75 milliards en 2022, 80 en 2023) ne participent en rien à la création d’emplois mais permettent d’augmenter les dividendes des entreprises.
Il faut rompre avec ce système d’exonérations, de le réserver uniquement pour les petites et moyennes entreprises qui en ont réellement besoin (en fonction de deux critères, le nombre de salarié(e)s et le résultat net).
Pour faire des économies ? interdisons les dépassements d’honoraires !
Taxer les industries du médicament aux profits exorbitants : entre 1999 et 2017 les 11 plus gros laboratoires mondiaux ont réalisé 1019 milliards de bénéfices dont 925 redistribués aux actionnaires, pour investir dans la recherche. Sans compter les milliards de profits avec les vaccins contre la COVID.
Nous exigeons un ONDAM à 10% (Objectif National de Dépense d’Assurance Maladie).
Il a été fixé pour 2025 à 2,8% par le gouvernement, alors que mécaniquement tous les ans il devrait être d’au moins 5% (augmentation de la population, vieillissement)
Priorité doit être donnée aux hôpitaux publics et au service public de santé, au secteur médico-social qui sont asphyxiés par des années de pénuries budgétaires pour leur permettre de rouvrir des services, des lits pour que les services d’urgences fonctionnent 24/24 et 7 jours sur 7 partout en France.
Une autre politique est possible, une autre politique est nécessaire pour redonner du sens à l’article premier de l’ordonnance du 4 octobre 45.