Les fiches de formation

FICHE PLFSS 2023
FICHE_centres de sante 2022
Diaporama fait par le comité de Ruffec sur le financement du système de soins

Les fiches de formation 2023

FICHE FORMATION_0_présentation des fiches
FICHE FORMATION_1_Présentation de la Coordination
FICHE FORMATION_2_Démocratie-sanitaire
FICHE FORMATION_3_ politiques de santé
FICHE FORMATION_4_organisation de l’hôpital
FICHE FORMATION_5_Commission des Usagers
FICHE FORMATION_6_ Une privatisation rampante

Fiche sur les GHT 2016

Argumentaire contre la loi HPST – Février 2009

 

Communiqué : La Coordination Nationale des Comités de défense a pris acte de la nomination du nouveau gouvernement.

Le communiqué en pdf

La Coordination Nationale des Comités de défense a pris acte de la nomination du nouveau gouvernement.

L’accès aux soins est une des deux préoccupations majeures de la population de notre pays. Face à la désagrégation du système de santé des mesures urgentes s’imposent autour de quatre principes : services publics, saut quantitatif et qualitatif dans la formation des soignants, réelle démocratie en santé, financement suffisant

– Services publics : l’hôpital public doit être privilégié et sa proximité renforcée. Il n’est pas acceptable que des sociétés au seul but de profit s’enrichissent sur la santé, les médicaments, la perte d’autonomie. Un service public de soins de premier recours autour de centres de santé non lucratifs doit être impulsé nationalement.

– Formation des soignants : elle nécessite un bond quantitatif et qualitatif. Les formations doivent être démocratisées en salariant les étudiants en échange d’un engagement de service public. L’appel des doyens des facultés de médecine doit être entendu dès le budget 2025 de la nation. Sans moyens nouveaux, former plus de médecins est difficile et c’est pourtant indispensable pour que la situation ne soit pas pire d’ici 10 ans !

– Démocratie : les élus, les représentants des personnels et des usagers doivent avoir des droits décisionnels dans toutes les instances et les ARS ne jouer qu’un rôle d’appui technique, dans le cadre du respect de l’égalité territoriale et des règles décidées par la représentation nationale. Les salariés de la santé et du médico-social, avec leurs organisations syndicales, doivent avoir des nouveaux droits dans l’organisation du travail pour que leur éthique soit respectée en remettant le malade au cœur du dispositif et non la rentabilité.

– Financement suffisant. La FHF demande 6% d’augmentation de l’ONDAM simplement pour stopper l’aggravation des déficits des hôpitaux. Il n’est pas anormal que dans une société qui vieillit les dépenses de santé augmentent, nécessitant des ressources financières nouvelles. Simplement, la justice fiscale et sociale doit être une réalité et pas seulement un slogan. Nous faisons notre le principe de la Sécurité Sociale : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». La Coordination refuse toute augmentation des restes à charge en santé (franchises, arrêt de travail, remise en cause des ALD …)  et continue à faire signer la pétition initiée avec Convergence des Services Publics :  https://www.leslignesbougent.org/petitions/en-finir-avec-les-restes-a-charge-pour-les-malades-17430/. Toute remise en cause de l’AME serait inacceptable. Elle doit même être améliorée.

Enfin, la Coordination souhaite attirer l’attention de la ministre sur l’urgence de régler la situation des praticiens à diplôme hors union européenne (PADHUE), laissée en suspens du fait de la vacance gouvernementale.

Marmande : le point sur la mobilisation

Ce que la mobilisation des usagers avec notre association a permis de faire bouger !
et la mobilisation qu’il faut opérer pour aller plus loin dans l’urgence pour l’accès aux soins !
La délégation de l’association a rencontré le docteur Maillard chef du Samu 47 en présence du directeur M Meyer et du Docteur Regulateur du 15 salle Petrovitch a l’hôpital de Marmande
Ceci comme convenu pour suivre l’évolution des choses comme s’y était engagé le docteur Maillard en 2021 . D’autre part une rencontre avec les médecins du territoire sera organisée un soir prochainement après le travail pour notamment préparer l’inauguration des nouveaux locaux de la MMG ( toujours pas officialisée par l’ARS)
Aujourd’hui il y a 17 médecins dont la moitié titulaires les autres à temps partiels
L’organisation du travail en filière de soins a permis d’améliorer l’accueil et l’orientation des patients dans un contexte de crise de la démographie médicale.
D’autre part l’agrément pour avoir des internes a été de nouveau obtenu . Désormais l’hôpital dispose au total de 11 internes dont 2 aux urgences .
Les locaux d’hébergement selon le direction sont en cours de travaux de réparation pour être décents
Il reste que des grands travaux pour avoir des logements réhabilités sont indispensables a insisté l’association mais aussi pour la régularisation des PADHUE qui reste d’actualité pour faciliter les conditions d’exercices de ces médecins hors UE .
L’association portait l’exigence de moyens pour la formation des infirmières et aides soignantes notamment de l’hôpital et par candidatures libres ce qui nécessite des engagements financiers de l’Etat.( actuellement il y a une trentaine de place libres pour la formation d’aide soignant(e)s) Idem pour l’aide aux centres de santé ( médecins salariés) du Marmandais et du Tonneinquais et Miramontais pour faciliter l’accès aux soins du plus grand nombre avec des antennes délocalisées à Clairac, le Mas meilhan etc
La demande d’une suspension ( moratoire jusqu’à la fin du désert médical) des poursuites de la CPAM a l’égard des professionnels de santé qui dépasseraient le quota d’actes ( prescrits par les médecins) alors que nous sommes dans un désert médical .
Il manque environ une cinquante de médecins généralistes et spécialistes et autant d’infirmières sur l’aire de santé du marmandais et ce sont au minimum 5000 patients recensés par VGA qui n’ont pas de médecin traitant .
L’association demande une coordination coopération jumelage dans la nouvelle Aquitaine avec les endroits largement dotés au dessus de la moyenne nationale pour l’hiver notamment dans les maisons de santé inoccupées
L’association a renouvelé l’exigence à l’égard de l’Etat de la reprise du déficit de 6 millions et de suspendre la taxe sur la masse salariales de 3,5 millions annuel pour aider L’hôpital à respirer… et répondre aux urgences à tous les étages . Rappelons que le manque de médecins sur le territoire et de services de santé suffisamment dotés concentre les malades sur l’hôpital
L’Etat a la responsabilité d’aider au financement complémentaire indispensable les départements pour l’APA pour l’aide médicale à domicile et toute la chaîne des services. La question des transports se trouve aussi posée
Quand aux travaux sur l’hôpital où tout est à l’étroit 27 lits ont été ces dernières années transformés pour compléter le service d’urgence HAD , ambulatoire …
Une étude est en cour pour évaluer l’ampleur des travaux réglementaires à réaliser.
Pour l’association il faut parvenir à obtenir un hôpital de plein exercice à Marmande
On nous annonce qu’il faut attendre 10 ans , 15 ans au mieux pour avoir des médecins en nombre suffisants ( or l’Etat ne donne pas les moyens aux universités et la discrimination au concours d’entrée est toujours aussi drastique)
Nous disons « on ne peut attendre 10 ans » il faut des dispositifs d’urgences à tous les niveaux pour l’accès aux soins!
L’appel à la mobilisation pour répondre aux besoins d’accès aux soins lancé par l’association a été annoncé à la presse
Le 14 juin des témoignages de patients d’usagers de soignants de professionnels de santé de soignants engagés syndicaux d’élus seront organisés devant l’hôpital ( se faire connaître)
Cette démarche fait suite à l’interpellation que nous avons faite auprès de la conseillère spéciale santé du Président de la république le 6 novembre dernier

DOURDAN – Rencontre de la santé en Essonne – mars 2024

Jeudi 21 mars le comité de défense de l’hôpital de Dourdan participait aux rencontres de la santé en Essonne.
Le directeur de l’ARS du 91, M. Galli a confirmé un recul sur la santé sur le plan national et départemental. La santé devient la seconde priorité des Français.e.s, il y a 2 ans elle était en 6ème position.
La téléconsultation est l’avenir selon M.Durovray et M.Galli !
Nous avons posé une question à l’issue de la 1ère table ronde au sujet de l’attractivité :
Comment être attractif avec des entreprises de santé privée dans nos villes et nos hôpitaux qui pratiquent des dépassements d’honoraires. Souvent ces offres de soins ne sont pas complémentaires mais de remplacement. Exemple à Dourdan avec le Centre Périnatal de Proximité (CPP) concurrencé par Point Gyn qui s’est installé à sa place avec une consultation à 96€. Et une IRM installée chez Ramsay Santé au lieu de l’hôpital avec un dépassement de 110€. A quelle patientèle cette offre s’adresse t-elle ? Cela entraîne des fuites de patient.e.s et de soignant.e.s. Des services publics de santé sont fermés : maternités, hôpitaux, urgences, etc…
Réponse de M. Galli, le CPP n’est pas fermé mais juste déplacé. Pour l’IRM pas un mot.
Le docteur Caudwell au CHSF, présidente de la commission médicale d’établissement a quant à elle affirmé son soutien plein et entier à l’hôpital public et admis la concurrence du privé.
Dans certaines villes de France on appelle ces rencontres des « assises de la santé », occasion d’échanger et de trouver des solutions avec l’ensemble des acteurs de la santé et des territoires.
A Evry-Corbeil le délégué du département nous a parlé de co-construction et co-décision mais le format proposé tout au long de cette journée sous forme de conférences dans un amphithéâtre ne le permettait pas.
La journée était volontairement maîtrisée. Seulement 3 questions étaient possibles après chaque table ronde.
Organismes présents : ARS, CPAM, collectivités territoriales, professions de santé publique et libérale, syndicats, etc..
Ci-dessous vous trouverez l’intervention de l’une des co-présidentes de notre comité de défense de l’hôpital de Dourdan