Catégorie : Perte d’autonomie
Perte d’autonomie – EHPAD
Communiqué : La Coordination Nationale des Comités de défense a pris acte de la nomination du nouveau gouvernement.
La Coordination Nationale des Comités de défense a pris acte de la nomination du nouveau gouvernement.
L’accès aux soins est une des deux préoccupations majeures de la population de notre pays. Face à la désagrégation du système de santé des mesures urgentes s’imposent autour de quatre principes : services publics, saut quantitatif et qualitatif dans la formation des soignants, réelle démocratie en santé, financement suffisant
– Services publics : l’hôpital public doit être privilégié et sa proximité renforcée. Il n’est pas acceptable que des sociétés au seul but de profit s’enrichissent sur la santé, les médicaments, la perte d’autonomie. Un service public de soins de premier recours autour de centres de santé non lucratifs doit être impulsé nationalement.
– Formation des soignants : elle nécessite un bond quantitatif et qualitatif. Les formations doivent être démocratisées en salariant les étudiants en échange d’un engagement de service public. L’appel des doyens des facultés de médecine doit être entendu dès le budget 2025 de la nation. Sans moyens nouveaux, former plus de médecins est difficile et c’est pourtant indispensable pour que la situation ne soit pas pire d’ici 10 ans !
– Démocratie : les élus, les représentants des personnels et des usagers doivent avoir des droits décisionnels dans toutes les instances et les ARS ne jouer qu’un rôle d’appui technique, dans le cadre du respect de l’égalité territoriale et des règles décidées par la représentation nationale. Les salariés de la santé et du médico-social, avec leurs organisations syndicales, doivent avoir des nouveaux droits dans l’organisation du travail pour que leur éthique soit respectée en remettant le malade au cœur du dispositif et non la rentabilité.
– Financement suffisant. La FHF demande 6% d’augmentation de l’ONDAM simplement pour stopper l’aggravation des déficits des hôpitaux. Il n’est pas anormal que dans une société qui vieillit les dépenses de santé augmentent, nécessitant des ressources financières nouvelles. Simplement, la justice fiscale et sociale doit être une réalité et pas seulement un slogan. Nous faisons notre le principe de la Sécurité Sociale : « De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins ». La Coordination refuse toute augmentation des restes à charge en santé (franchises, arrêt de travail, remise en cause des ALD …) et continue à faire signer la pétition initiée avec Convergence des Services Publics : https://www.leslignesbougent.org/petitions/en-finir-avec-les-restes-a-charge-pour-les-malades-17430/. Toute remise en cause de l’AME serait inacceptable. Elle doit même être améliorée.
Enfin, la Coordination souhaite attirer l’attention de la ministre sur l’urgence de régler la situation des praticiens à diplôme hors union européenne (PADHUE), laissée en suspens du fait de la vacance gouvernementale.
Sud-Aveyron : tour de France de la santé les 29 et 30 septembre
Dans le cadre du TOUR DE FRANCE DE LA SANTÉ :
Pour une prise en charge de qualité des personnes vieillissantes en sud Aveyron
La population de notre territoire vieillit et reste relativement pauvre
Plusieurs raisons à cette réalité :
– La disparition de nombreux emplois qui oblige les jeunes à partir
– L’amélioration des traitements et techniques de santé qui évitent des décès
– Les prix et les conditions de la vie dans les métropoles qui poussent à l’installation dans notre territoire rural.
– Les services public qui se replient sur les grandes villes.
– Le modèle de consommation dominant dont les temples sont urbains.
Une réalité à repenser et à prendre en compte
Nous pensons que cette situation est souvent plus une dérive qu’un progrès. L’organisation sociale qui découle de la dictature des « lois du marché » et de visions technocratiques créent les fameux « déserts » (médicaux par exemple) à coté des mégapoles. La remise en cause de ce modèle est nécessaire. Elle passe par une réorientation de la politique économique, et, sans attendre, la défense et l’amélioration des outils existants.
L’amélioration de la prise en charge du vieillissement est présentée, dans les projets concernant les hôpitaux, comme une contrepartie à la suppression de la proximité de services comme les urgences, les spécialistes, les maternités… c’est une escroquerie !
L’amélioration de la prise en charge du vieillissement passe par la proximité
– de la médecine généraliste
– des urgences et services hospitaliers
– de l’aide au maintien et du suivi médical à domicile
– et des EPHAD humains
A coté des batailles menées, et des points que nous marquons parfois sur le maintien de services, la rénovation de la prise en charge du vieillissement doit être l’objet d’une concertation citoyenne mettant l’humain et la vie sociale, au cœur des projets.
Les scandales de la gestion des EPHAD, les mobilisations des personnels soignants et des aides ménagères rappellent que, sans mobilisations collectives, les dérives du modèle financier et technocratique nous sont imposées.
Au moment où le gouvernement prévoit de réduire les moyens de la sécurité sociale, il est important de nous réunir et de nous faire entendre
Le 29 septembre 20H St Affrique réunion au caveau
Le 30 septembre 12H Millau pique-nique-manifestation
Marmande : rencontre avec l’ARS 47
Une rencontre a eu lieu entre le délégué territorial de l’ARS du Lot et Garonne, le collectif du Mas d’Agenais et l’association de Marmande/Tonneins portant en particulier sur la situation de la maison médicale de garde de Marmande et le Mas d’Agenais