Sarlat : rassemblement mardi 13 février

Une pétition à signer

Un recours au défenseur des droits

Qui veut la mort de notre hôpital  ?

L’hôpital de Sarlat et tout notre territoire gravement menacés !

Habitants, touristes, vous êtes en danger !

Notre hôpital traverse un moment décisif qui peut remettre en cause sa qualité d’hôpital de plein exercice (MCO,  Médecine, Chirurgie, Obstétrique) :
-fermeture des urgences toutes les nuits, voire fermeture totale certains jours,
-fermeture de services et de leurs lits associés, réduisant l’éventail de soins proposés,
-fermetures répétées du plateau technique de la maternité avec une incidence potentielle sur les activités de tout l’hôpital, notamment lorsqu’il n’y a plus d’anesthésistes,
-manque croissant de spécialistes et de consultations sur tout le territoire sarladais, ce qui engendre des problèmes récurrents d’accès aux soins de proximité,
-cruel manque de moyens  à l’hôpital psychiatrique,  mais également en gériatrie, en médecine…

Devant cette situation, des décisions concernant l’avenir, doivent être prises. Mais, dans ce contexte, rien ne peut et ne pourra justifier des fermetures, notamment le manque de soignants, à commencer par celle du plateau technique de la maternité. Rappelons qu’il n’y a aucune maternité à moins d’une heure et demie de notre chef-lieu de canton, Sarlat.  Le fermer reviendrait à abandonner les futures mamans, en multipliant les risques de décès, en violation de toute la législation. Ce serait, de la part de tous les décisionnaires, totalement irresponsable !

Tout doit être mis en œuvre pour relancer et développer notre hôpital et permettre à toute la population, ainsi qu’aux dizaines de milliers d’estivants, d’y accéder. Appuyons-nous sur l’excellence des équipes de soignants qui font tout pour maintenir cet hôpital 24h/24h.

Nous vous appelons à soutenir et partager par votre signature cette structure hospitalière si vitale à notre territoire.
Des décisions seront prises ces jours-ci.

Rassemblons-nous devant l’hôpital
mardi 13 février 2024 à 14 h 30
pour exprimer notre ferme volonté de conserver notre hôpital public et sa maternité !

Ganges

Voici les interrogations posées à l’ARS par le comité concernant le Centre Périnatal de Proximité. Rappelons que pour le collectif ce CPP ne répond aucunement au droit légitime des femmes d’avoir accès à une maternité de proximité, qui seule permet à la fois un suivi gynécologique complet et un accouchement en toute sécurité, à la clinique ou à la maison.

La convention du CPP annotée par le comité

Guingamp : communiqué de la coordination santé du pays de Guingamp

« Pas essentiel ? »

L’intervention de la Coordination Santé en plein Costra le lundi 13/11 aura eu le mérite de clarifier les choses.
Les Carhaisiens ont en mémoire cette formule entendue de la bouche de la directrice du CHRU de Brest : « En Guyane, les femmes font 3 jours de pirogue pour aller accoucher, les Centre-Bretonnes peuvent faire 3/4 d’heure de route ».
Nous avons maintenant notre propre formule du mépris avec ces mots prononcés par le docteur Cynthia Garignon : « Il n’est pas essentiel d’accoucher à Guingamp ». Les femmes et les familles du Pays de Guingamp apprécieront…

Mais il ne faut pas s’arrêter à l’indignation. En effet, la fin des accouchements que les autorités nomment encore « suspension » est l’arbre qui cache la forêt. Comme nous l’avions annoncé dès 2018, l’objectif de la restructuration ne s’arrête pas à la fermeture de la maternité. L’objectif est bien de supprimer la permanence des soins à Guingamp. C’est aussi la fin de la chirurgie H24 qui figure maintenant dans le projet médico-soignant partagé.
Faut-il comprendre qu’il n’est pas essentiel d’être opéré en urgence à Guingamp ?
Car sur ce point, les réactions restent étrangement discrètes et mesurées…

La suite du communiqué