Campagne sur la Sécurité Sociale avec Convergences SP : l’initiative parisienne du 14/11/2020

Avec la participation de
Pierre-Yves CHANU, conseiller confédéral CGT pour la protection sociale, économiste, vice-président de l’Agence centrale des organismes de Sécurité sociale, membre du Conseil d’orientation des retraites (COR).
Marylène CAHOUET, secrétaire national du SNES-FSU, porte-parole du groupe des 9 organisations de retraités.
Evelyne NGO, Secrétaire nationale de Solidaires en charge de la Protection sociale,
Des parlementaires : Sophie TAILLE-POLIAN Génération.s, Laurence COHEN PCF, David ASSOULINE PS, Marie-Noëlle LIENEMANN GRS.
Et de Olivia HICKS Co-responsable de la commission Santé d’EELV et médecin, Gérard FILOCHE GDS, Alain GAULON Secrétaire Confédéral de la CNL, Jeanlaude Boual COllectif Associations Citoyennes, Jean-Claude Chailley Résistance Sociale, Michèle LEFLON présidente de la Coordination, Michel JALLAMION président de la Convergence nationale des collectifs de défense et développement des services publics.
La Sécurité sociale fondée par les ordonnances des 4 et 19 octobre 1945 et bâtie par Ambroise Croizat a 75 ans.
En cette période de Covid, de crise sanitaire, économique et sociale, elle est plus nécessaire que jamais à l’ensemble de la population. Malgré les réformes qu’elle a subies elle reste le facteur majeur de réduction des inégalités.
Après le « Ségur de la santé » la situation dans les hôpitaux est encore pire qu’avant : les déserts médicaux s’étendent en Ile de France comme partout. Il faudrait payer un forfait hospitalier si on va aux urgences et qu’il s’avère que l’état de santé ne nécessite pas une hospitalisation. De l’hôpital on nous renvoie vers les hôtels dits « hospitaliers ».
Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2021 aggrave la situation par de nouvelles coupes budgétaires dans la santé, dans les retraites.
La réforme à points n’est pas abandonnée. La réforme de la perte d’autonomie la confierait à un organisme autonome, la CNSA, qui serait financée par une avalanche de taxes et de CSG sur les retraités, voire une 2ème journée de travail gratuit pour les actifs, ou des assurances privées.
Lorsqu’à longueur de télé on dénonce « les prélèvements obligatoires records » en France, c’est la Sécurité sociale qui est visée car son budget de plus de 500 milliards échappe « obligatoirement » aux marchés financiers.
Alors que l’argent, pour ces derniers, coule à flots, le gouvernement profite du Covid pour construire des déficits « abyssaux » des services publics et de la protection sociale, notamment par 80 – 90 milliards d’exonérations de cotisations sociales dites patronales (part de notre salaire qui est socialisée).
Emmanuel Macron, porté par les milieux financiers et le MEDEF, entend porter le coup de grâce à la Sécurité sociale : nous ne l’acceptons pas !