Les membres du comité de défense de l’hôpital de Concarneau, réunis le 21 janvier 2020 sont choqués par le non-respect de l’équité territoriale en matière d’accès aux soins.
Vous connaissez très bien l’état et la situation de l’hôpital de Concarneau qui se dégrade de jour en jour et qui ne répond plus aux obligations d’un hôpital de proximité et ce uniquement par des raisons d’économies budgétaires.
IL ne dispose plus de sa ligne de SMUR la nuit et parfois le jour, celle-ci étant recentrée sur Quimper. Il y a depuis juin 2018 3 lignes de SMUR la nuit pour un territoire qui s’étend de la presqu’île de Crozon à Pont-Aven, donc tout le sud Finistère, entrainant une réelle perte de chance pour la population.
L’hôpital de Concarneau dessert un bassin de soins de 50 000 habitants sur 9 communes, population qui double pendant la période estivale. Le site de Concarneau doit répondre aux besoins de cette population avec :
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Un service d’urgences et un SMUR 24h/24, des consultations de spécialités en nombre suffisant, un laboratoire, un service de radiologie avec un scanner, en plus de l’IRM qui devait arriver en 2020 mais ne sera probablement là qu’en 2021, des lits de médecine permettant les hospitalisations nécessaires, notamment suite à passage aux urgences.
Nous condamnons avec force cette situation qui devient réellement dangereuse, d’autant qu’il semble que nos urgences de jour se verraient bientôt transformées en consultations non programmée assurées par des médecins généralistes !
Au 21° siècle un pays comme la France qui ne répond plus aux besoins de la population en matière de santé, s’apparente de plus en plus à un pays en voie de développement, avec des conséquences graves dont vous serez l’un des principaux responsables.
Veuillez croire, Monsieur le directeur, en notre détermination à exiger que l’hôpital de Concarneau réponde aux besoins de sa population.