Montargois : STOP au déserts médico-sociaux pour nos ainés !

STOP au déserts médico-sociaux pour nos ainés !!
Le Collectif montargois « Notre santé, notre hôpital, on y tient » appelle à nouveau la population du bassin de vie de Ferrières-Dordives (Loiret) à se mobiliser pour exiger la réouverture d’une structure d’accueil permanent médicalisée. Depuis la fermeture brutale de la Résidence des Hirondelles de Dordives en décembre 2024, les pouvoirs publics et le Département sont aux abonnés absents.
Les maires du territoire lançaient il y a un an, un appel commun et une pétition citoyenne. Qu’ont-ils entrepris depuis pour faire avancer le dossier ?
Nous les invitons à venir s’exprimer devant les habitants et à répondre au désarroi des familles lors d’une réunion publique qui se tiendra le samedi 27 septembre à la salle des Fêtes de Griselles.
Face au manque de places dans les EHPAD publics et à leur éloignement, il est urgent d’agir.

Ruffec : théâtre le 11 octobre

Santé … Accès aux soins … et Sécurité Sociale, les 2 faces d’une même pièce.

Dans une pièce de théâtre intitulée « A Vot’ Santé », nos amis de Concarneau vont nous présenter leur spectacle pour faire rire et réagir sans sinistrose, nous ont-ils dit.

Alors soyons nombreux à venir les voir en action :

Samedi 11 Octobre 2025, salle des fêtes de Condac (Sortie de Ruffec, D740 direction Confolens ), accueil à partir de 15h 

Invitation 11 Octobre 2025 

Ardennes : le CHINA ne veut pas recruter ?

Le communiqué en pdf

Le CHINA ne veut pas recruter ?

Un an d’attente pour avoir un rendez-vous de cardiologie … mais l’hôpital se contente de la situation et ne cherche pas à recruter !

Alors que les délais pour avoir un rendez-vous de cardiologie sont de notoriété publique, un article de la presse locale du 6 mai « officialise » le fait, précisément au moment du tour de recrutement de printemps des praticiens hospitaliers. Deux fois par an est en effet publiée la liste des postes vacants de praticiens hospitaliers, permettant aux nouveaux titulaires du concours de praticien hospitalier de postuler sur un poste ou à d’autres de muter.

Pas un poste de cardiologue n’est proposé dans les Ardennes !

Pas plus d’ailleurs dans le nord Ardennes que de postes de chirurgiens, d’anesthésistes (c’est pourtant le manque d’anesthésistes qui a conduit à la fermeture de la maternité de Sedan) de dermatologues, de pneumologues, etc …

Que cherche la direction de l’hôpital ? Fournir une clientèle aux cardiologues libéraux de Reims ? Au détriment de la santé des Ardennais, en pénalisant celles et ceux qui n’ont pas les moyens de payer des dépassements d’honoraires ? Avec le risque d’aggravation des maladies, avec le coût humain et financier qui l’accompagne !

Communiqué – Vite, un service public territorial de soins de premier recours !

Le communiqué en pdf

La plaquette

Vite, un service public territorial de soins de premier recours !

Notre système de santé est à bout de souffle. Les soignants, trop peu nombreux, n’ont plus le temps de prendre en charge les malades comme ils le voudraient, sans parler des insupportables pressions pour réduire les dépenses de santé.
La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de proximité leur fait part de sa totale solidarité, qu’elles ou ils soient salarié.e.s ou libéraux, médecins ou aide-soignant.e.s, sage-femmes ou kinés, infirmier.e.s etc …
La colère est légitime : cette situation est la résultante de dizaines d’années sans former suffisamment de professionnel.le.s de santé et d’une gestion calamiteuse, que le gouvernement actuel veut encore aggraver en faisant de nouvelles économies sur la santé.
Mais ne nous trompons pas de cible et évitons les fake-news ! La proposition de loi Garot, ce n’est pas la coercition, c’est simplement l’adaptation de la liberté d’installation à l’intérêt général en la limitant dans les rares zones sur-dotées, ce que d’ailleurs de très nombreux jeunes médecins comprennent. Les dérives du débat actuel amènent à des propos aussi caricaturaux que la crainte que certains jeunes choisissent la médecine du travail alors qu’il y a tant à faire pour développer la prévention !
Évidemment, la loi Garot, si elle était votée, ne réglera pas la pénurie et il faut former bien davantage de médecins en en donnant les moyens aux facultés. Ne répétons pas les erreurs du passé ! La mise en garde du Conseil National de l’Ordre des Médecins sur le risque de former trop de médecins fait frémir ! Ce sont ces pratiques corporatistes qui ont conduit à la situation actuelle, avec un frein à chaque perspective d’élargissement du numerus clausus.
Mais l’adoption de cette loi, avec son premier article, aurait une immense valeur symbolique pour toutes celles et ceux qui vivent dans les « déserts médicaux » en témoignant que les médecins sont pour l’intérêt général et aiderait quelques territoires. Notre pays a besoin de cette concorde face à ceux qui jouent de l’opposition de tous contre tous.
Le Premier ministre continue dans les propositions aberrantes : obliger les médecins à consulter deux jours par mois dans les déserts médicaux. Où, comment, sur la place du marché ? Avec quel suivi ? Ce n’est pas sérieux.
Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, celle de former plus, celle de mettre en place un service public territorial de soins de premier recours autour des centres de santé. Comme d’autres organisations, la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité fait des propositions en ce sens : vous les trouverez en pièce jointe ou en téléchargement sur son site. Il faut assurer à la population partout une prise en charge globale par des personnes travaillant en équipe, avec tiers payant et sans dépassement d’honoraires. Il faut offrir aux médecins la possibilité d’être déchargés des taches administratives. Il faut en finir avec la mise en concurrence des territoires entre eux pour le recrutement de médecins. C’est une question d’égalité républicaine.