Ce sont une quarantaine de personnes qui ont bravé la canicule ce mardi 1er juillet pour assister à ce débat sur la santé en milieu rural et les déserts médicaux.
Un grand merci à Laurent Péréa maire de St Capraise de Lalinde, à Esther Fargues maire de Lalinde, à Jean Marc Gouin président de la CDC Bastides Dordogne Périgord qui ont facilité la tenue de cette soirée, le maire de Lanquais Michel Blanchet était également présent comme Daniel Garrigue ancien député maire de Bergerac qui a ouvert le premier centre de santé municipal en Dordogne.
Mme la maire de Lalinde a pris la parole pour dire l’importance d’avoir à traiter de ces problématiques et remercié notre comité de défense pour être à l’initiative de ces échanges en prolongement de la réunion avec les élu-e-s en mars dernier.
Luc Cadillon a dans son intervention évoqué une partie des problématiques actuelles, leurs causes et de possibles actions à mener pour enfin répondre aux besoins des assuré-e-s sociaux et de se réapproprier collectivement ces enjeux fondamentaux que sont la sécurité sociale et la gestion du système de santé tant la médecine de ville comme hospitalière.
Jean Marc Gouin a pris la parole pour expliquer comment la décision collective de la CDC d’ouvrir un centre de santé , géré par eux même , a été pensée puis mise en oeuvre afin de répondre aux besoins urgent de médecins suite au départ à la retraite de 3 médecins généralistes
Daniel garrigue a expliqué comment il a été précurseur en ouvrant un centre de santé municipal à Bergerac suite aussi au départ de médecins généralistes con remplacés. Il a évoqué un avis récent de l’académie de médecine de réduire d’un ou deux la durée des études de médecine. Il a aussi évoqué le rôle fondamental du conventionnement médical en rapport avec la liberté d’installation et la nécessité de lier l’installation de nouveaux médecins au conventionnement afin de les inciter à travailler en zones sous dotée.
Un riche débat s’est ensuite institué avec la salle, parfois contradictoire , qui a permis de mieux comprendre ces enjeux fondamentaux et la nécessité d’agir face aux annonces du gouvernement (réduction de 1,7 milliards de PLFSS 2026, possible instauration d’une TVA sociale.
