Région : Grand Est
Vosges
Le Collectif de défense de l’hôpital de GERARDMER a été dissous suite à la fermeture du plateau technique
2007
et après… conférence de presse le 10 avril
Fermeture du SMUR et du service de soins non programmé le 15 mars !!!
2006
Chronique d’une mort annoncée
1990: fermeture de la maternité, avec création d’un Centre Périnatal de Proximité (à domicile).
1996: ordonnances Juppé.
1998/2004: plusieurs projets d’établissement avec obligation de « complémentarité » avec le C.H. de Remiremont ( ville dont le président du CA est Christian Poncelet ! accessoirement président du sénat… )
le service des urgences devient: Soins Immédiats Non Programmés, mais « ça ne changera rien au fonctionnement à venir » bien-sür !!!
2002: « externalisation » de la buanderie,
départ d’un chirurgien vers Remiremont (remplacé),
départ d’un autre chirurgien (non remplacé),
départ d’un anesthésiste vers Remiremont (non remplacé),
arrêt des asteintes de nuit du personnel du bloc opératoire au mois de juin.
2003: arrêt des asteintes de jour et du week-end,
mise en place de la chirurgie ambulatoire (5 jours par semaine),
retour du chirurgien et d’autres praticiens de Remiremont pour des consultations et la chir.ambulatoire.
2004: Plan Hôpital 2007 et T2A,
mutation de la Directrice du CH.vers Belfort, avec le poste et le budget qui va avec !
départ du cardiologue vers Remiremont,
réorganisation du Service de Soins Immédiats Non Programmés par le centre 15 qui trie, oriente et dirige désomais les patients…vers les autres établissements…
2005: fermeture du bloc opératoire et de la chirurgie 2 jours par semaine !
2006: décision de fermeture de la chirurgie pour cause de « baisse d’activité » et de « déficit, programmés » !!!
le service des « Soins Immédiats Non Programmés » perd le mot « immédiats », et devient Soins non Programmés
Nos actions ont été:
Création du syndicat CGT à Gérardmer en 1999,
refus des projets d’etablissement annonçant à plus ou moins brève échéance …la fin de la chirurgie à Gérardmer,
refus des diminutions successives de l’offre de soins, entraînant …une baisse d’activité,
refus des budgets et des déficits programmés, asphixiant…la chirurgie,
refus de la réorganisation de la chirurgie en faveur de Remiremont et au détriment de Gérardmer,
rejet de la politique générale de santé,
défense des personnels et des usagers,
nos demandes réitérées de réponses claires et précises n’ont jamais été entendues…
Nos propositions:
Mettre en place des collaborations entre tous les établissements voisins (Remiremont, Saint-Dié, Epinal public et privé) afin de limiter les délais d’attente, réduire les engorgements et les transferts de patients, dans le cadre d’une chirurgie de semaine, dans le domaine de la prévention, du dépistage des cancers (en ORL, dermato, gynéco, cysto, arthro, gastro-colo…)
Continuer et développer l’activité des urgences.
Gérardmer a un rôle spécifique à jouer de par sa vocation touristique et géographique, mais la volonté politique n’est pas là pour le mettre en place.
Notre constat:
Comme prévu, le « plan Hôpital 2007 » et la nouvelle « tarification à l’acte » produisent leurs effets dévastateurs pour notre établissement et pour le service public de santé.
Bénéfice net pour Remiremont, qui va opérer les patients de Gérardmer qui seront vus en consultation ou reçus aux urgences, et récupérer du personnel.
Nos demandes:
nous demandons que cessent les fermetures et que tout soit fait pour aider les établissements en difficulté.
nous demandons, comme l’a annoncé le ministre le 2 mai, qu’une mission d’inspection comprenant des membres des hôpitaux de proximité soit envoyée sur le terrain, afin que soient prises les bonnes décisions empêchant la mise en danger de la population.Ce qui n’a pas eu lieu, évidemment…
C’est fini pour aujourd’hui, mais le feuilleton continue…