En conclusion, un appel à manifestation le 4 février à 10 h au départ de l’hôpital
La date avait été prise depuis longtemps !
C’était au soir de cette journée de manifestation pour les retraites du 19 janvier – un lien étroit entre retraites et hôpital, celui des recettes de la Sécurité Sociale mais plutôt un frein pour la participation à la réunion !
Mais c’était aussi le lendemain d’une réunion du personnel concerné de l’hôpital de Sedan avec le directeur du CHINA (Centre Hospitalier Intercommunal Nord Ardennes) de préparation psychologique de la fermeture de la maternité, du service de surveillance continue et de la néonatalogie si l’hôpital ne trouve pas d’anesthésistes avant le 1er mars.
Des excusés parmi les membres actifs du comité, Anne Du Souich, Sylvain Dalla Rosa, Maryse Florès, retenus par ailleurs, mais une représentante de la LDH et des élus en nombre, en particulier le maire de Sedan, le président de la communauté de communes des Portes du Luxembourg et même l’ancien président de la région Champagne Ardenne.
Le débat a été court ! Il y a un tel accord sur la catastrophe que représenterait la fermeture de la maternité. Des explications ont été apportées sur ce que représenterait la fermeture du service de surveillance continue (c’est en fait un service de réanimation un peu allégé) alors que des lits de ce type manquent, avec le risque de tri des malades.
Le paradoxe, c’est que la direction de l’hôpital veut relancer la chirurgie ambulatoire à l’hôpital de Sedan avec les anesthésistes du groupement de coopération sanitaire de Manchester (ce qui est appelé la polyclinique) sous statut privé, mieux payés, sans être astreints à la permanence des soins.
Des solutions existent donc : dans l’immédiat, la réquisition de ces professionnels et pour favoriser des recrutements, il a été rappelé une proposition de la Coordination à laquelle appartient le comité de défense : nous sommes en période de renégociation de la convention entre les médecins libéraux et la CNAM. Cela pourrait être utilisé pour réduire les inégalités de revenus entre spécialités et entre médecins salariés et libéraux !
La salle s’est beaucoup plus animée quand il s’est agi d’organiser la protestation de la population, avant une réunion programmée entre les élus et l’ARS le 10 février. L’accord s’est rapidement fait sur une manifestation le samedi 4 février avec un départ à 10 h de l’hôpital. El les propositions d’animation ne manquent pas : entre autre, il va y avoir des poussettes ! Une première distribution de tract devrait avoir lieu avant le match de foot du lundi 23 janvier.
Le tract d’appel à la manifestation