Le courrier aux parlementaires sur la libéralisation du marché de la radiologie
Dans les suites de ce courrier le sénateur Rietmann de Haute Saône a posé une question écrite
Régime des autorisations en radiologie interventionnelle
Question n° 26844 adressée à M. le ministre des solidarités et de la santé
À publier le : 24/02/2022
Texte de la question : M. Olivier Rietmann appelle l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l’évolution du régime des autorisations en radiologie interventionnelle et en imagerie en coupe qui doit faire l’objet de la publication d’un décret attendu début 2022. La fédération nationale des médecins radiologues estime que ce texte, qu’elle qualifie d’équilibré, devrait faciliter l’obtention des autorisations d’imagerie radio-médicale (IRM) et de scanner. Au sein des associations d’usagers ou de défense des services publics, des inquiétudes se font toutefois jour face à ce que certains qualifient de dérégulation totale ou de processus de privatisation du système de santé. Est ainsi soulevée la fragilisation de l’activité du secteur hospitalier (service des urgences notamment), en particulier celle des plus petits centres situés par définition dans les communes récemment labellisées « Action cœur de ville » ou « Petites villes de demain » par le Gouvernement. S’ajoute à cela la difficulté de recrutement des médecins radiologues et manipulateurs hospitaliers dans les secteurs peu denses ou moins attractifs, difficulté accentuée par la distorsion croissante des rémunérations et des conditions de travail entre le public et le privé. La crainte s’exprime en particulier sur le fait qu’un radiologue disposant d’un système d’imagerie serait automatiquement autorisé à installer tous les autres dispositifs. Dans ce contexte, il lui demande les précautions prises par le Gouvernement pour répondre aux préoccupations des associations d’usagers et de défense des services publics.
À publier le : 24/02/2022
Texte de la question : M. Olivier Rietmann appelle l’attention de M. le ministre des solidarités et de la santé sur l’évolution du régime des autorisations en radiologie interventionnelle et en imagerie en coupe qui doit faire l’objet de la publication d’un décret attendu début 2022. La fédération nationale des médecins radiologues estime que ce texte, qu’elle qualifie d’équilibré, devrait faciliter l’obtention des autorisations d’imagerie radio-médicale (IRM) et de scanner. Au sein des associations d’usagers ou de défense des services publics, des inquiétudes se font toutefois jour face à ce que certains qualifient de dérégulation totale ou de processus de privatisation du système de santé. Est ainsi soulevée la fragilisation de l’activité du secteur hospitalier (service des urgences notamment), en particulier celle des plus petits centres situés par définition dans les communes récemment labellisées « Action cœur de ville » ou « Petites villes de demain » par le Gouvernement. S’ajoute à cela la difficulté de recrutement des médecins radiologues et manipulateurs hospitaliers dans les secteurs peu denses ou moins attractifs, difficulté accentuée par la distorsion croissante des rémunérations et des conditions de travail entre le public et le privé. La crainte s’exprime en particulier sur le fait qu’un radiologue disposant d’un système d’imagerie serait automatiquement autorisé à installer tous les autres dispositifs. Dans ce contexte, il lui demande les précautions prises par le Gouvernement pour répondre aux préoccupations des associations d’usagers et de défense des services publics.