Le communiqué du 17/02/22
Un des autres aspects de la détérioration de la santé publique
Sous les gouvernements successifs, démocratie sanitaire et proximité sont devenus des mots creux et dépourvus de toute réalité palpable.
L’exemple de Lure en Haute Saône est particulièrement éloquent.
Un médecin neurologue qui fait vivre un bon service convivial, humaniste, efficace… n’a pas le droit d’assurer la transition, de 67 à 69 ans, de l’hôpital de jour en neurologie qu’il a créé.
Toute la communauté sanitaire locale est derrière lui, tous les élus locaux également, l’association des Patients et l’association Clifransep aussi, et les usagers-citoyens que nous représentons.
Le blocage est – nous le pensons désormais fortement – personnel, hiérarchique et technocratique. La direction de l’hôpital (GH70) et l’ARS de Bourgogne-Franche Comté sont apparemment figés dans des positions rigides délirantes qui ne tiennent aucun compte de la volonté générale. Pour nous ce sont des fautes très graves au regard de la santé des populations concernées et qui se prennent au détriment des patients et de l’hôpital départemental.
Comme partout, le montage proposé vise à faire à minima, contribue à réduire les « flux » de patients et à terme à justifier la réduction ou la fermeture d’un service exceptionnel qui satisfait tout le monde et qui est parfaitement rentable si on ose utiliser cette argument pour la santé.
Le CV70 – Comité de Vigilance pour le maintien des services publics de proximité, co-fondateur et membre actif de la Coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités et de la Convergence pour la défense et le développement des services publics dénonce ce blocage absurde d’un autre temps.
Nous sommes à votre disposition pour en débattre
Michel Antony (michel.antony@wanadoo.fr 06 63 82 28 24 président du CV70 – Dr François Ziegler (associationjal@aol.com 06 76 46 08 20)