Les organisations syndicales appellent à une journée d’action le 5 octobre. Elles soulignent la nécessité de défendre et d’améliorer les conquis sociaux et les services publics.
La crise sanitaire a mis en évidence la faiblesse du service public hospitalier et pourtant les fermetures n’ont jamais cessé, les personnels, pris dans des injonctions paradoxales, sous-payés, confrontés à des conditions de travail délétères, démissionnent.
Le manque de soignants, l’éloignement des structures hospitalières, mettent en danger les patients, c’est pourquoi la Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et maternités de Proximité appelle les comités à participer à cette journée d’action.
Elle demande que le droit à la santé soit respecté partout et pour tous, pour cela un service public est une nécessité, tant pour la médecine de 1er recours que pour les soins spécialisés.
Elle demande l’arrêt immédiat de toutes les fermetures et réductions de postes, de lits et de services. Elle exige un recrutement massif des personnels et une répartition égalitaire de ceux ci sur tous les territoires en fonction des besoins et de l’intérêt général.