NOTRE VIGILANCE EST INDISPENSABLE …
Il y a trois semaines, on nous apprenait qu’il y avait un risque de fermeture des urgences faute d’avoir le personnel suffisant. Non seulement, la troisième équipe d’urgentistes annoncée n’était pas au rendez-vous, mais les deux équipes restantes, à effectif réduit, n’étaient pas en mesure de fonctionner normalement.
Grâce à la réactivité de notre comité (qui a donné l’alerte dès le lendemain et mis en ligne le texte de la pétition sur change.org), des syndicats, du personnel de l’hôpital, des élus et de la population, des solutions ont été trouvées.
L’importance du nombre de signatures obtenues en témoigne (à ce jour plus de 5 000 en seulement trois semaines), et on peut affirmer que les urgences fonctionneront correctement au mois d’août.
Mais à quel prix !
Certains soignants ont dû renoncer à une partie de leurs congés pour rendre possible la permanence du service public. Nous tous n’aurons jamais assez de gratitude envers tous ceux qui ont permis de faire face à la pandémie. Assurément, ce ne sont pas les insuffisantes conclusions du « Ségur » qui le permettraient.
Notre vigilance collective et la lutte se sont fait entendre… mais les attaques contre le service public continuent. Ainsi, encore une fois, à la maternité de Sarlat, il est hors de question que Périgueux réquisitionne du personnel local du centre hospitalier pour imposer une fermeture d’un service même temporaire. Doit-on subir cet assujettissement au Groupement hospitalier de territoire de Périgueux ? On déplore le manque structurel de soignants dû à la politique globale de casse du service public de santé.
Par ailleurs, on ne peut que saluer la mise à disposition, enfin, d’un barnum pour les familles accompagnant les malades aux urgences, contraintes jusque-là à subir les aléas des intempéries.
Depuis des mois, la communauté internationale se bat pour rendre le vaccin accessible à tous, en levant les brevets. Cette lutte a rassemblé un très grand nombre de partisans, mais se heurte au cynisme de certains états (qui pratiquent le double langage), et à l’égoïsme et cupidité des laboratoires privés.
L’accès au vaccin est une question absolument vitale pour lutter efficacement contre la pandémie. D’autant qu’on ne peut que constater que l’écrasante majorité des patients en réanimation ne sont pas vaccinés.
Le vaccin doit être un bien commun unanimement partagé