Roanne : infos du collectif « déserts médicaux roannais »

Informations nationales et locales

 Le problème est mal posé

La vaccination, un des outils de lutte contre la pandémie, ne peut occulter l’incurie gouvernementale en matière de moyens humains et matériels pour les hôpitaux..

Les craintes sur la vaccination peuvent exister liées au manque de confiance envers ce gouvernement. C’est une mesure trop autoritaire

Il y a autre chose de particulièrement indéfendable : le contrôle d’une partie de la population par une autre. En 2017, le Conseil Constitutionnel a rappelé « l’interdiction de déléguer à des p ersonnes privées les compétences de la police administrative générale » Cette compétence de contrôle d’accès de la population  n’est pas celle des cafetiers restaurateurs et autres. Elle met en danger le secret médical (Gilles D)

Pourquoi cette exigence ?

La pandémie progresse dans le monde entier. Y compris en France notamment dans les départements de l’Hérault et des Pyrénées Orientales. Il apparaitrait  que pour atteindre l’immunité en France, en particulier contre le variant Delta,  il serait nécessaire de vacciner 90 % des 59 millions de personnes concernées, estimation sans cesse repoussée de 60 %, puis 80 %… Actuellement nous en serions a ux environs de 40 millions de primo injections. (A noter que 3 millions de personnes présenteraient des contre indications m édicales..)

Pourquoi la réticence des non-vaccinés ? Manque de pédagogie

Un  pourcentage élevé  de personnels soignants participent aux manifestations contre le passe obligatoire. Certains sont favorables au vaccin mais observent que nous n’avons que 6 mois de recul sur celui-ci, sur cette technologie ARN et veulent être sûrs que cela ne modifie pas leur ADN.

D’autres ont travaillé dans des unités de soins et ont vu des personnes vaccinées malades. (*a) .Ils dénoncent une « dérive totalitaire », ne pas avoir plus de recul, ni davantage d’explications aux gens qui ont le droit de poser des questions, donner davantage la parole aux  spécialistes méd icaux sur les possibilités d’effets secondaires et leurs conséquences , comment les éviter. (*b)

Probablement orienter davantage les  vaccinations vers les médecins traitants plutôt que vers des vaccinations à la chaîne, . mais dans ces conditions nécessité évidemment de bien les approvisionner en vaccins, ce qui ne semble pas toujours le cas actuellement.

(*a) 96 % des nouveaux contaminées ne sont pas vaccinés

(*b) la Cour des Comptes « étrille » ce jeudi le manque de moyens alloués à la recherche française face au Covid 19 par rapport à d’autres pays (Le Progrès)

Que dit l’ANSM ? La majorité des effets « sont attendus et non graves »

Quant aux réactions plus graves, comme les thromboses ou les myocardites, elles sont « excessivement rares et ne concernent que quelques personnes sur des millions  C’est ce que rapporte l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) dans sa dernière synthèse sur la surveillance des effets indésirables des vaccins contre le Covid, mise en ligne le 16 juillet. Sur les 59 165 000 injections réalisées en France depuis le début de la vaccination, 61 822 cas d’effets indésirabl es ont été signalés, dont la majorité « sont attendus et non graves », relève l’agence.

L’Association des Patients Abandonnés en Recherche de Médecin (Aparm) 

Le Centre de Montluçon (Allier) ouvert en 2020 n’aura même pas fonctionné un an : inertie de l’action publique, absence de contrôle des aides allouées.. etc…

Quand il a ouvert ses portes dans un quartier populaire, 7000 patients se sont empressés de faire des praticiens du Centre leurs médecins référents…(certains ne s’étaient pas soignés depuis deux à trois ans ) témoigne le médecin généraliste, Fabrice Gauvin, à la retraite, et à l’origine de ce ce ntre de santé associatif.

Succès populaire, mais pas d’enthousiasme délirant du côté des élus, selon les gestionnaires du centre. Dès le début on n’a pas été soutenus explique Gérard Gardrat , le Pdt de l’Aparm, notamment : lourdeur dans le traitement du dossier par la délégation départementale de l’ARS, lenteur locale etc.. .Mais aussi difficulté de recrutement !

« Depuis quelque temps, les maisons de santé; priorité du gouvernement Macron depuis 2017, sont perçues comme des passoires pour lutter contre les déserts médicaux….Pour le bonheur des maçons et assurer l a réélection des élus, il n’y a pas mieux .. et tant pis si elles peinent à trouver leur praticiens «  déclare le Dr Gauvin (au détriment de nos impôts municipaux, départementaux, régionaux qui contribuent à leur implantation!)..

Pénurie de médecins en période de vacances

Il est de plus en plus difficile de trouver un médecins  remplaçant en période estivale  précise le Pdt de l’Ordre des Médecins de la Loire (Le Progrès) qui estime que cette « pénurie » existe depuis au moins une quinzaine d’années et s’aggrave d’une année sur l’autre (compte tenu notamment du départ des médecins retraités non  remplacés) , d’autant que celle-ci est aggravée actuellement par les vaccinations qui met le système à « flux tendu ».

Certains remplaçants habituels ont choisit de travailler dans les centres de vaccination, avec des horaires fixes et une rémunération plus attractive :  900€ le jour contre 500 € en cabinet..

Le Pdt du syndicat  MG42 dans la Loire regrette que le Ségur de la Santé ait été limité au « Ségur de l’ hôpital » , la médecine généraliste ayant été la grande oubliée.

Numerus clausus à St Etienne

Est-ce l’effet de notre interview  sur la radio libre RVR  au cours duquel nous avions relevé le manque de places attribuées ??

42 places supplémentaires en 2e année de médecine à St Etienne ! 

Le nombre de places en 2e année vient en effet de passer de 185 à 227. C’est une  bonne nouvelle pour l’ Université de St Etienne et l’ensemble de notre territoire qui renforce son attractivité !

P/O le Collectif  » desertmed.roannais@orange.fr

Pour info : suite à notre précédent message interne,  le Maire de Roanne et Pdt de l’Agglom 3;ration Roannaise (a qui ce message n’était pas destiné) a cru bon de nous adresser une lettre incendiaire nous reprochant de faire de la politique plutôt que d’assurer notre “mission” d’intérêt général. Nous lui avons rappelé que l’intérêt général relève de choix politiques et que nous nous étions exprimés dans le contexte des élections Départementales et Régionales qui s’étaient  très mal déroulées sur le plan logistique (d’autant qu’un élu externe n’a pas à intervenir dans la gestion d’un collectif indépendant., non subventionné), en espérant une meilleure communication à l’avenir