Communiqué conjoint
Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité
Collectif de défense de l’offre de soins en Nord Deux Sèvres
Le 13 février Elodie, jeune infirmière de 30 ans, décédait des suites de l’agression d’un patient du service de psychiatrie dans lequel elle travaillait.
Ce drame atteint dans ce qu’ils avaient de plus cher ses parents, son conjoint, ses deux enfants, ses collègues. A l’occasion de ses obsèques, nos pensées vont vers eux.
Au terme de ces quelques jours de recul, nous ne pouvons retenir ni la fatalité ni les côtés imprévisibles du comportement humain comme explication ou justification d’un tel drame.
Il nous est impossible d’admettre que le fonctionnement normal d’un service de psychiatrie puisse conduire le malade pris en charge en prison et le soignant qui se dévoue dans l’exercice de ses missions à une mort violente.
Tout doit être fait pour comprendre comment et pourquoi on peut aboutir à un résultat aussi affligeant et pour éviter d’autres victimes.