PAS TOUCHE A LA COUVERTURE MALADIE DES PERSONNES MIGRANTES
Ce gouvernement veut réduire l’accès à l’Aide Médicale d’État qui permet l’accès aux soins et à la prévention des personnes migrantes demandeuses d’asile ou sans papiers très exposées aux risques sanitaires en raison de leur grande précarité ;
Multiplier les barrières d’accès aux soins, c’est :
- augmenter le risque d’une prise en charge tardive des maladies contagieuses ou non
- devoir soigner, à terme, des personnes plus gravement atteintes
- mettre en danger l’ensemble de la population.
Déjà actuellement les conditions difficiles d’accès à la procédure de demande d’asile restreignent leur possibilité de se soigner.
Au-delà de l’humanitaire, c’est un non-sens sanitaire d’écarter, ou de retarder des soins nécessaires les personnes précaires ; c’est aggraver les inégalités devant la maladie, c’est porter atteinte au devoir de secourir ceux qui souffrent.
La Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité veillera avec toutes les organisations attachées à l’accès aux soins pour toutes et tous sur tout le territoire au respect des droits des personnes migrantes.