Infos semaine 34

UN MONDE A DEUX VITESSES

Les personnels des Urgences en grève continuent de réclamer les moyens nécessaires pour améliorer au plus tôt et de façon pérenne la sécurité et la rapidité de la prise en charge des patients qui s’adressent à eux.

De son côté, le ministère fait seulement état « de mesures nouvelles pour la rentrée ».

Leur perception respective de l’Urgence est radicalement différente. Chez les soignants, qui risquent d’être inquiétés en cas de décès, elle découle de considérations sanitaires et constitue un problème immédiat et quotidien.

Pour la ministre, la direction de l’offre de soins, les directeurs d’ARS, qui ne risquent pas d’être personnellement mis en cause, elle correspond à des préoccupations financières dont l’échéance est annuelle.

Entre les deux, les directeurs d’hôpitaux composent avec les directives des uns et les attentes des autres en fonction du contexte local et de leurs sensibilités personnelles.

Les usagers ont compris.

Ce n’est pas parce que les personnels des Urgences sont en grève qu’ils attendent, c’est parce qu’ils attendent que les personnels des Urgences sont en grève.

Ils attendent que les services d’Urgences :

– soient confirmés dans leurs missions actuelles,

– soient dotés des moyens en matériel et en personnel leur permettant de les assurer pleinement, de jour comme de nuit, de façon uniforme pour l’ensemble de la population nationale.

Le bulletin