Encore plus de 200 services d’urgences en grève, des fermetures de lits, des personnels épuisés par les mauvaises conditions de travail et par les fortes chaleurs, des bébés qui naissent dans le camion des pompiers ou dans la voiture de leurs parents, des attentes insupportables dans les couloirs des urgences mais, malgré ça, la Loi « ma santé 2022 » est passée comme une lettre à la poste, validant, entre autres, la transformation d’hôpitaux de proximité qui répondaient jusque-là aux besoins des populations en coquilles vides. A part la suppression du numerus clausus, aucune véritable mesure pour lutter de façon durable contre les déserts médicaux : pas un mot sur les centres de santé, rien sur un engagement à servir à l’issue des études médicales…
Alors, nous devons continuer à batailler partout, comme à Sisteron, à Creil, à Sarlat, plus que jamais, face à ce pouvoir qui brade des pans entiers de la santé au privé, NE LACHONS RIEN !