Guingamp : l’action du 1er décembre et le point sur la situation

L’annonce de la mobilisation dans Ouest France et l’interview d’Hélène Derrien : « Guningamp n’est pas seul »
« Sans écrit fin janvier, on ferme » : l’article du Télégramme
500 personnes dans la rue pour un écrit : l’article d’Ouest France
« Belle manifestation pour la défense de la maternité » – Article d’Actu.fr – 01 12 18

Le discours lu par une sage femme


On lâche toujours rien, on a encore un rendez vous téléphonique avec maitre Hermann d’ici une quinzaine de jours, nous espérons toujours une réponse avant de devoir attaqué par un référé en suspension. de toutes façon les deux ans ne sont qu’un sursis, il faudra continuer pendant ces deux ans, à mobiliser.

Nuit et Hopital de Guingamp : En ce qui concerne les agents de nuit, en grève depuis juillet, ils ont rencontrés les élus qui interviennent au conseil de surveillance, mme Le Houerou (présidente du conseil) et le maire de Pabu, la direction ne
veut plus écouter les revendications des personnels de nuit qui ne veulent tout simplement pas, changer leur organisation, pour des semaines d’astreinte déguisé non rémunéré,des trames illégale de travail, le non respect des organisations personnel des agents,… l’absence de dialogue sociale avec la direction qui mettra en application au premier avril (bonne blague !)sans l’accord du personnel.

les autres problèmes de l’hôpital :
* restructuration de services,
* suppression d’emplois
* fermeture de lits ( chirurgie, pneumologie…)
* fermeture de service (ex : soin de suite post chir) alors qu’il manque plus de 140 lits de rééducation sur le GHT, fermeture de la cuisine et de la lingerie résident en cours…
* engorgement des patients aux urgences (conséquence des fermetures de lits d’hospitalisation)
* sorties précipités des patients (non stabilisé pour certains)
* non remplacement des arrêts maladie
* absence de médecin du travail
* accumulation de 56 000 heures supplémentaires non rémunéré
* manque de personnel dans les EHPAD (malgré une enquête CHSCT, les conclusions sont le déficit et trop important il n’y aura pas d’investissement, résultat : matériel vétustes, locaux quasi insalubre, température des locaux 40 degré l’été non pris en compte, souffrance du personnel…)
* intensification des glissements de tache
* charge psychologique et physique du personnel importants
* maltraitance institutionnalisé



LE CH DE BÉGARD

En effet, suite à la FERMETURE DE LITS (23 lits service d’admissions et 10 lits service soins prolongés) il est de plus en plus difficile pour les familles de faire hospitaliser leurs proches à la Fondation Bon Sauveur.

* Les UNITÉS DE SOINS SONT SATURÉES, l’unité de soins sans consentement, Sainte Camille, a un taux d’occupation de 100,46% sur l’année 2017 et l’unité d’admissions libres, Keravel, de 153,25%.Chose incroyable, décision a été prise que cette unité passe de 37 lits à 14 lits en 2018…
* La durée moyenne d’hospitalisation ne cesse de diminuer pour libérer de la place dans les unités et répondre aux demandes d’hospitalisations, cela occasionne régulièrement des ré-hospitalisations de PATIENTS N’ÉTANT PAS SUFFISAMMENT STABILISÉS.
* Accueil de patient sur des lits de camp,
* les soignants ont le sentiment de ne plus pouvoir prendre en soin convenablement les personnes accueillies,
* de ce fait les soignants se trouvent en souffrance,
* plusieurs salariés quittent leur travail en pleurs,
* le recrutement de psychiatre une difficulté insoluble,
* les arrêts de travail sont en constante augmentation.

Alors que nous vivons dans une région où le taux de suicide est supérieur à 47,7% à la moyenne nationale, où il y a 2,4 décès/jour en Bretagne par suicide, où le TAUX D’HOSPITALISATIONS POUR TENTATIVE DE SUICIDE DANS LES CÔTES D’ARMOR EST LE PLUS ÉLEVÉ DE BRETAGNE ( 23,7 hospitalisations pour 10000 hommes et 33,3 hospitalisations pour 10000 femmes),où la capacité d’accueil est de 73 lits pour 100000 habitants contre 100 lits pour 100000 habitants pour
la moyenne nationale, il semble évident que la Bretagne est sous dotée.

SERVICE DE SOIN À DOMICILE
Leur difficultés :
– La non application de la Convention collective : pas de journée supplémentaire de congé donnée aux salariés modulés
intervenant dans les cas d’urgence, pas de proposition d’augmentation d’heures au contrat pour le personnel éligible, pas de mise en place des heures d’expression, pas d’astreintes, perte d’usages….
– Des EMPLOIS PRÉCAIRES peu ou pas de temps complet pour les intervenants de terrain, emplois trop pénibles . A quand une réelle prise en compte de la pénibilité?
-SECTEUR RECONNU À RISQUES PROFESSIONNELS : il devance même le BTP. (risques routiers importants, travailleur isolé, journée coupée,amplitude importante, logements insalubres, habitat non adapté et conditions de travail difficiles et mal évaluées, violence d’usagers….
-RÉMUNÉRATION INSUFFISANTE liée au temps au temps de travail mais aussi à des taux horaires bas… et à des indemnités kilométriques non réelles….
-Formation insuffisante qui pénalise et fragilise le personnel …..
-PLANNING CHANGEANT souvent, au dernier moment…. avec une pressurisation via l’outil télégestion…
-Congés difficiles à planifier voir non pris et perdus pour des salariés….
– DIFFICULTÉ DE RECRUTEMENT, arrêt de travail non remplacé et ÉPUISEMENT DES SALARIÉS, MAJORATION DES AGRESSIONS DE PERSONNEL.…

Tout est lié : on sent rend compte du fait de la particularité de notre comité. Les difficultés du Ch de Bégard influe sur les patients qu’on retrouve à l’hôpital, les soins à domicile souffre des retours trop rapide à
domicile, les EHPADS envoient certain patient pour souffler…Et encore je n’aborde pas la pénurie de médecin traitant qui nous pend au nez, dans les cinq à dix ans avenir dans le bassin.