Wattrelos juin 2007

Jeudi 28 juin 2007

Il faut sauver l’hôpital de Wattrelos !

Déclaration de Dominique Baert, député de la 8ième circonscription du Nord

Parmi les responsabilités que j’exerce, celle de président du conseil d’administration du centre hospitalier wattrelosien me tient particulièrement à cour, car je sais l’attachement de la population de Wattrelos (et des villes alentour !) à son hôpital.

Et en ce moment, je suis plus que préoccupé.

Pourquoi ? Parce que la situation financière de l’établissement, comme celle de très nombreux hôpitaux en France, est très inquiétante. Disons même qu’il y a lieu, à l’heure actuelle, de le sauver !

J’ai voulu que mon adjoint chargé des questions de santé, Jean-Pierre Delannoy, présente une motion, au Conseil municipal de Wattrelos hier soir, afin de marquer la volonté des élus wattrelosiens de tout faire pour éviter le pire.

A qui s’adresse ce message ? A l’Agence régionale de l’Hospitalisation, autorité de tutelle de l’hôpital, qui envisage, pour diminuer les dépenses, parmi diverses mesures d’économies, le transfert de l’activité de blanchisserie vers le centre hospitalier de Roubaix. On sait ce que cela signifie : le début d’un engrenage qui, à terme, peut remettre en cause l’existence même de l’hôpital.

Heureusement, ce plan a été rejeté par la Commission médicale et le Comité technique de l’établissement. Le Conseil municipal vient de voter, à l’unanimité, une motion qui demande trois choses :

  • la compensation financière pérenne des mesures statutaires et réglementaires non budgétées (= 749.000 euros) ;
  • l’accompagnement budgétaire nécessaire de l’établissement pour lui permettre de poursuivre son activité, dès l’année 2007 et les années suivantes, en attachant une importance particulière aux missions de prévention, si fondamentales pour la santé de la population wattrelosienne ;
  • la garantie de l’appui financier indispensable à la poursuite des investissements incontournables à la pérennité de l’établissement et aux besoins de notre territoire de santé. Il en est ainsi des si nécessaires 30 lits de soins de suite autorisés, mais non encore financés.

Le Conseil d’administration du centre hospitalier, aujourd’hui, a entendu ces messages (notamment du personnel venu nombreux à la porte de la salle de réunion pour marquer son inquiétude), et a refusé à l’unanimité le plan de retour à l’équilibre, voulu par l’ARH, et proposé par la Direction de l’hôpital. Tant mieux ! C’est une bonne décision.

Mais elle ne résout pas les difficultés : il nous faudra discuter, mais aussi être imaginatif. Avec à l’esprit, une seule volonté : pérenniser et consolider NOTRE hôpital !