> Elle se déroulera chaque jeudi, à 20 h, sous la
forme d¹un pique-
> nique, soit une heure avant la fermeture des portes.
Pour protester
> contre ce qu¹ils appellent un « assèchement organisé ». «
Nous
> constatons depuis des jours que des gens sont refoulés avant
la
> fermeture des urgences, on les envoie sur Quimper, explique
Marcel
> Tilly. Et là-bas, c¹est toujours l¹attente car ils n¹ont pas reçu
de
> moyens supplémentaires ». Le comité de
défense,
>
structuré sous forme d¹association et qui compte déjà une
> quarantaine de
membres, a franchi la barre des 12.000 signatures de
> soutien en
sillonnant notamment les marchés. Attentifs aux projets
> récemment
imaginés pour l¹hôpital (centre Alzheimer, centre
> périnatal, maison de
santé...), ses porte-parole refusent
> d¹envisager une quelconque
négociation. « Ca a été proposé après les
> manifestations, pour calmer le
jeu, reprend Marcel Tilly, mais cela
> ne doit rien remplacer. Il n¹est
pas question de négocier la
> fermeture. Ces projets sont nécessaires mais
notre cheval de
> bataille reste la permanence des soins 24 h sur 24 h à
Concarneau ».
>
> « Il y a une procédure à respecter
»
>
> Pour ce, le comité lutte sur tous les fronts et annonce que
la
> direction de l¹hôpital est aujourd¹hui dans l¹illégalité. «
L¹arrêté
> provisoire de fermeture courait jusqu¹au 13 juin, indique
Jean-Paul
> Sénéchal, du comité de défense et de Sud Santé. À
notre
> connaissance, et à celle du directeur de Quimper que nous
avons
> interrogé par courrier, aucun nouvel arrêté n¹a été émis. Depuis
le
> 13 juin, les urgences auraient donc dû être rouvertes. Nous
>
demandons l¹ouverture immédiate, il y a une procédure à respecter ».
>
Toujours côté juridique, le comité a déposé cette semaine un nouveau
>
recours contre l¹arrêté de l¹ARH devant le tribunal administratif,
> après
celui rejeté en juin. Cette fois-ci, les militants ont opté
> pour la
tactique (payante) carhaisienne. « On ne peut pas justifier
> une
fermeture par un nombre de médecins en moins, conclue Jean-Paul
>
Sénéchal, car dans ce cas, ce serait vrai partout ».
>
Y.M
>
>
> Pour les porte-parole du comité de défense de
l¹hôpital de
> Concarneau, « les urgences auraient dû être rouvertes
depuis le 13
> juin, faute de nouvel arrêté ».
-