Dourdan : communiqué du comité suite à l’hommage et l’inauguration décidée par la mairie

Le comité de défense de l’hôpital de Dourdan n’était pas présent à la matinée organisée par le maire de
Dourdan et son adjointe à la santé, ce samedi 25 novembre.
Nous avions demandé de ne pas mêler la mémoire du docteur Turner au projet du maire de Dourdan
d’installer une IRM privée au détriment de l’hôpital public en face de la maison de santé.
Nous avions dénoncé le fait qu’un hommage au docteur Turner, le même jour que l’inauguration de l’IRM
privée serait une récupération politique honteuse et un manque de respect à ce médecin qui a œuvré pour une
santé publique accessible à tous et qui était l’initiateur de la maison de santé municipale en centre-ville.

La suite du communiqué

L’invitation de la mairie

Communiqué de la Coordination : droit à l’avortement : un droit à défendre !

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Droit à l’avortement : un droit à défendre !

Le 28 septembre est la journée internationale pour le droit à l’avortement. Pour la Coordination Nationale des Comités de défense des Hôpitaux et Maternités de proximité, c’est un droit à défendre.

Aux États Unis, la cour suprême a porté l’année dernière un coup décisif contre ce droit. En Europe, Malte et Andorre interdisent l’interruption volontaire de grossesse (IVG). En Hongrie, en Pologne, en Slovaquie, le droit à l’avortement est restreint et menacé. En Roumanie, en Italie, de nombreux médecins refusent de pratiquer des IVG.

Ce droit fondamental recule partout dans le monde, sous la pression des extrêmes droites.

En France, il faut une inscription réellement protectrice du droit à l’avortement dans la Constitution.

D’autant plus que l’effectivité réelle de ce droit recule avec la fermeture de maternités de proximité et de centres d’IVG, avec les pénuries médicamenteuses frappant les produits qui sont nécessaires aux IVG.

C’est aussi pour défendre les droits des femmes que la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité invite à signer la pétition lancée avec Convergence Services Publics et la Convergence Rail et le soutien de multiples organisations associatives, syndicales et politiques pour que le Projet de loi de Financement de la Sécurité Sociale 2024 réponde aux besoins de la population, disponible sur https://www.convergence-sp.fr/petition-plfss-2024/. Sans moyens, le droit à l’IVG est fictif !

Elle appelle à participer aux rassemblements organisés en France le 28 septembre.
A Paris, la manifestation se déroulera à 18h30, Place de la République. Un meeting est organisé le 30 septembre à la Bourse du Travail, 85 rue Charlot (métro République)

Communiqué de la Coordination : un nouveau ministre, pourquoi ?

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Changement de ministre : pourquoi ?

Le changement de ministre de la santé est un aveu d’échec, une reconnaissance de la catastrophe sanitaire en cours. Mais la nomination d’Aurélien Rousseau en remplacement de François Braun ne sera que communication si la politique ne change pas, si Bercy ne desserre pas les cordons de la bourse, si la préférence reste donnée au secteur privé !

Ce que la population attend, c’est un hôpital public ouvert, dans la proximité, c’est de pouvoir trouver un médecin généraliste sans difficulté, c’est que l’on en finisse avec les dépassements d’honoraires et autres restes à charge.

Il faut garder les professionnels à l’hôpital public, en améliorant leur conditions de travail et de salaires, en redonnant sens à leur métier en privilégiant l’humain à la rentabilité. Il faut en former en grand nombre sans attendre !

Il faut créer un service public de soins de premier recours autour des centres de santé pour assurer une juste répartition des professionnels sur l’ensemble du territoire national, gagner du temps médical en permettant aux médecins de ne faire que de la médecine.

Le projet de loi de financement de la Sécurité Sociale qui sera présenté à l’automne par le gouvernement sera un test : un vrai changement, ce serait une augmentation conséquente du budget des hôpitaux, leur permettant de répondre aux besoins, ce serait en finir avec le désengagement de la Sécurité Sociale au profit des complémentaires inégalitaires. La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux engage une grand campagne en ce sens.

Communiqué de la Coordination

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Grève des praticiens hospitaliers les 3 et 4 juillet
Les usagers solidaires

La Coordination Nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité apporte son soutien aux médecins hospitaliers en grève les 3 et 4 juillet. L’arrêt unilatéral par le ministère des négociations en cours montre que les praticiens hospitaliers sont logés à la même enseigne que les usagers : absence d’écoute et absence de réponses aux problèmes soulevés, quels que soient leur acuité ou leurs effets délétères sur les conditions de travail des uns ou la prise en charge des autres.

Les revendications de ces médecins sont pourtant plus que légitimes :

– revalorisation immédiate des gardes et astreintes, reconnaissance de la pénibilité

– correction des injustices de la grille salariale statutaire suite aux négociations bâclées du Ségur.

C’est pour ne pas avoir eu de réponses à leurs demandes que les praticiens hospitaliers quittent l’hôpital ou, pour les jeunes professionnels, refusent d’y travailler.

Les médecins hospitaliers, comme tous les autres professionnels, faute d’une vraie politique de santé, sans recrutement massif et sans réelle valorisation, sont de moins en moins nombreux à assumer des tâches qui pourtant s’accroissent du fait du vieillissement de nos sociétés et de l’absence de plus en plus généralisée de médecine de ville.

Pour les usagers, les conséquences de l’obstination gouvernementale à ne pas leur répondre sont catastrophiques :

– fermetures de services d’urgences, de maternités

– délais de plus en plus longs pour des consultations ou des examens

– recours au privé avec un surcoût pour celles et ceux qui en ont les moyens, renoncement aux soins pour les autres.

En n’écoutant pas les médecins hospitaliers, le gouvernement met en danger la population.

Il est urgent de répondre aux revendications légitimes des médecins et de tous les autres personnels hospitaliers.